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Chronique
VOID KING - The hidden hymnal - chapter 2

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2025
Provenance du disque : Reçu du label
7titre(s) - 41minute(s)

Site(s) Internet : 
VOID KING FACEBOOK
VOID KING INSTAGRAM
VOID KING BANDCAMP

Label(s) :
Argonauta
 (17/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 24/05/2025
Doom évolutif
Avant de bénéficier des bons soins du label italien indépendant Argonauta, ce quartette basé à Indianapolis a d’ores et déjà mûri son projet en publiant un EP trois titres (Zep Tepi, 2015) et trois albums autoproduits, aux pressages limités : There Is Nothing (2016), Barren Dominion (2019), The Hidden Hymnal (2023). C’est un groupe avec une décennie d’activité qui se présente à nous, fort d’une maturité indéniable. N’ayant pas eu l’opportunité de découvrir ce groupe avant son quatrième album, je ne me permettrai aucun commentaire sur l’évolution du groupe et je me contenterai de disséquer ce second chapitre.

Le premier fait saillant réside dans la durée généreuse de quatre titres (sur un total de sept pistes) qui s’étalent de sept à plus de neuf minutes. Ces formats copieux permettent au groupe d’adopter une approche progressive, assez proche des préceptes du Post Metal. En dépit de quelques vocaux gutturaux, Jason KINDRED adopte une approche claire, le timbre médium, parfois grave, parfaitement modulé, rappelle les prestations shamaniques de Jim MORRISON au sein de THE DOORS. En appui direct, les rythmiques alternent des séquences atmosphériques et des passages lents et écrasants. De fait, VOID KING parvient à éviter le distinguo classique entre Doom classique et Doom épique. Par contre, certaines rythmiques grondantes et certains vocaux caverneux tirent le répertoire en direction du Post Metal, avec quelques relents Sludge.

On apprécie à sa juste valeur cette capacité à offrir un propos musicalement varié, soumis à des contrastes puissants et équilibrés. De fait, VOID KING affiche des influences Post Metal et Post Hardcore, en sus d’un goût prononcé pour les tempos lents et pour les riffs épais, avec comme contrôleur un batteur, Derek FELIX, capable de produire un gros volume de jeu. Sans oublier des vocaux charriant des affects variés et particulièrement expressif.

On attend la suite avec une impatience certaine !

Vidéo de The Birth Of All Things cliquez ici et de Convalescence cliquez ici
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