Voilà un des albums les plus brillant de cette année 2007.
Lipservice sorti en 2005 nous avait déjà convaincu du retour en grâce du groupe suisse.
Non pas que les Open (1999), Homerun (2001) et Human Zoo (2003) furent catastrophiques, bien au contraire.
Mais depuis 2005, GOTTHARD a retrouvé l’énergie qui, à mon sens faisait un peu défaut aux précédents opus.
Il faut dire que les premiers albums du groupe (Gotthard 1992, Dial Hard 1994, G 1996) avaient placé la barre très haute et ce virage « aor-fm » de 1999 à 2003 en avait surpris plus d’un.
Le problème avec GOTTHARD, c’est le talent et même ce virage musical dans la carrière du groupe n’a rien entamé de mon admiration. Domino Effect est pour moi un chef d’œuvre, ni plus, ni moins. Il y a dans ces 15 compositions (Même le bonus track du digipack est énorme) tout ce qui fait le meilleur du Hard Rock.
L’énergie des guitares, les solos, la rythmique solide, les claviers toujours subtils et précis et ces foutues lignes de chant de Steve LEE qui vous restent dans la tête toute la journée font de Domino Effect un album indispensable dans une cdthèque digne de ce nom.
Les ballades et mid-tempos vous remuent les sens et les titres plus accrocheurs vous font taper du pied et vous mettent en joie pour la journée. Alors pour cet album mais aussi pour l’ensemble de sa carrière, la sincérité et le talent de ses musiciens, merci GOTTHARD.

Rémifm
Date de publication : mardi 4 mars 2008