19 / 20
14/11/2010
Nine inches of god
DEEP SWITCH
 
Un des groupes surprenants de ce que l’on appelle le Post NWOBHM…voilà comment je qualifierais DEEP SWITCH et sa pochette quelque peut provocatrice (pour l’époque) ainsi que son titre…"23 centimètres de Dieu" (allusion au cierge allumé dans les mains de la bonne sœur en train de succomber à un certain démon….) ! Quand à la traduction du nom du groupe je tenterai de manière « légère », « Connexion profonde »…Voilà le programme !
Le look (ou les looks) seront, eux aussi, à l’image de ces anglais un peu décalés (et pas de Calais) ! Lors d’une prochaine mise à jour de la galerie photo « Look de fous » il y en aura, (les mises à jours de certaines galeries c’est pour bientôt promis !) !

Musicalement DEEP SWITCH ne déçoit pas et nous plonge dans un univers également décalé, fou parfois, mais c’est là la force du groupe ! Il a su conserver le son et l’inspiration Heavy Métal ! L’ambiance parfois Rock, pourrait être un film genre Orange Mécanique, un reflet d’une société anglaise toujours en perpétuelle mutation artistique, et qui sait marier les genres les plus « extrêmes ».

Sincèrement une fois plongé dans cet album, impossible de vous échapper, chaque titre est une histoire à lui seul et vous déconnecte de la réalité trop formaté du Heavy Métal !
C’est malheureusement cette diversité et cet univers un peu spécial qui a du faire passer cet album en dehors des circuits de promotion habituels.

Moi j’adore et je conserve précieusement mon vinyl ! Mais si vous ne l’avez jamais trouvé, voici l’occasion rêvée de vous l’écouter, complètement remasterisé, avec un livret vraiment plus que complet (un long et très bon historique, tous les textes et des dizaines de photos !) et un deuxième CD bonus qui contient les six titres des deux démos officielles du groupes sorties en 1985 (versions différentes des titres qui figureront sur 9 Inches Of God, Pigfeeder, Time Machine, Lovers Of The Dreams, The Poison Lake, Spinning On The Wheel).
Il y a également les titres inédits intéressants, Silver Bullet, Don’t Wanna Work, The Dance Feeder, The Festive Zone.

Allez, rien que pour le plaisir de vous raconter une des nombreuses anecdotes contenues dans le livret, voici celle des « autographes »…:
Un concert était prévu à Ipswich, où des organisateurs étaient censés attendre le groupe devant la salle pour l'aider à installer le matériel….Mais personne au dendez vous, pas d'affiches, rien…
Le groupe qui a pu avoir accès à la salle, s’installe quand même et met devant la salle une ou deux affiches histoire d’attirer un minimum de personnes quelqu’en soit le nombre (au point où le groupe en était autant jouer).
Finalement deux personnes ont payé leur entrée…et furent les seuls spectateurs de ce concert unique ! Après le concert (qui eut bien lieu) les musiciens sont tout simplement allés demander les autographes des deux jeunes présents ! Génial non ?

A noter que plusieurs ré éditions ont existées, mais que se soit en vinyl (2004 chez Black Widow) ou CD (par le groupe sous deux formes différentes, en boitier et la deuxième version de 2006 en pochette simple cartonnée) toutes sont épuisées !

Vous adorerez comme moi DEEP SWITCH ou vous n’aimerez pas du tout, mais ce groupe ne laisse pas indifférent c’est sur !

Style : Heavy Metal 80’s
Partie Artistique: 5/5
Intérêt pour les Fans de 80’s Heavy Metal: 5/5
Intérêt pour les Fans de Métal traditionnel en général: 5/5
RASKAL The French Warrior : 19/20
RASKAL L’Objectif : 18/20
Raskal
Date de publication : dimanche 14 novembre 2010