14 / 20
17/05/2011
Speedmachine
ROCK BUNNIES
 
Originaire du Tyrol autrichien, land plutôt connu pour ses villes - stations de ski (Innsbruck, ville 2 fois hôte des jeux olympiques d'hiver, Kitzbühel et sa descente mythique de la Streif. Voilà pour la minute de cours de géographie... ), ROCK BUNNIES, plus exactement Klaus Schubert's ROCK BUNNIES, est un groupe composé d'un quatuor féminin, Tici WESTREICHER (chant), Irene RANZ (basse), Medina REKIC (guitare) et Joy PLATTNER (batterie) et de Klaus SCHUBERT, guitariste du groupe de Heavy Métal autrichien NO BROS. Andi BRUNNER (membre de NO BROS aussi) les accompagne aux claviers.
Rock Bunnies Hymn, titre instrumental plutôt Rock Progressif celtique qui ouvre ce premier album, n'annonce point la couleur de ce qui va suivre ! Car les 10 titres studio et 5 titres live suivant nous replongent plutôt dans les années 70's, où triomphaient les DEEP PURPLE et confrères du même style. Speedmachine s'arroge un Rock Hard / Heavy bien balancé donc, mélodique comme il se doit (Under My Skin, Puppet On A String, Heartbreakers, l'instrumental Desperados On The Run), teinté de Blues (Hells Fire & Angel Dust, remémorant en l'effleurant le Still Got The Blues de Gary MOORE), catchy (Kill The Lion), voire Rock (Speedmachine et son petit côté ZZ TOP), laissant s'inviter de délicates ballades (On A Better Way, Let Me Down et Carry On). Les claviers sont omniprésents, fougueux orgue Hammond B3 en tête ! La voix de Tici, si peut être un poil (de marmotte !) trop linéaire, méritant parfois quelques accès plus agressifs, n'est pas sans rappeler celle de DORO, justement lorsque celle-ci ne rugit pas son Métal ! Les 5 titres live permettent de découvrir une prestation honnête et convaincante de "nos petits lapins" sur scène, avec une reprise de... DEEP PURPLE, When A Blind Man Cries (Machine Head - 1972, si mes souvenirs sont bons !), ainsi qu'une reprise de NO BROS, version plus Rock Hard que Heavy de Heavy Metal Party. B3 In Rock est gorgé de claviers, comme son nom l'indique !
Enjouées, pleines d'entrain, ces 16 compositions nous ramènent dans un temps où le Hard / Heavy Rock écrivaient ces lettres de noblesse. La conclusion s'impose alors d'elle-même : un vibrant et sonore Long live Rock'N Roll !

Ben
Date de publication : mardi 17 mai 2011