L’Australie a accouché, trois ans auparavant, d’un groupe à fort potentiel. Lui-même a mis au monde une pépite de Rock Mélodique (White Widdow, 2010), largement acclamée. WHITE WIDDOW récidive, en 2011, à travers le nouvel opus Serenade.

Serenade est un dix titres à la sauce AOR 80’s, saupoudré d’une belle nappe de claviers. Sur le livret promotionnel, est inscrit ce à quoi se réfère WHITE WIDDOW à travers sa musique : ils sont influencés principalement par WHITE SISTER, SURVIVOR, AVIATOR, GIUFFRIA, DANGER DANGER et Rick SPRINGFIELD. Je suis bien embêté, je ne connais que trois des six artistes/formations cités, à savoir SURVIVOR, AVIATOR et DANGER DANGER. J’avais retenu, sur le forum belge RockReport.be, que WHITE SISTER semblait l’une des influences majeures, si ce n’était L’INFLUENCE majeure. Après recherche, j’ai abondé dans ce sens, tout en souhaitant nuancer. Certes, la patte de WHITE SISTER est indéniable, pourtant j’en viens à intégrer un zeste de SURVIVOR (au niveau des échappées soli) et de AVIATOR (majoritairement les nappes de claviers). WHITE WIDDOW peut être aussi interprété comme « H.E.A.T version soft ». Je pousse le vice en citant-comparant à CAPTIVE HEART et VITAL SIGNS.

La plupart des compositions s’octroient autant de parts de claviers que de guitares. Une justesse à mettre sur le compte du professionnalisme, ce qui est tout à leur honneur. Excepté Patiently, titre qui m’horripile par son chant « gnangnan », j’ai pris plaisir à écouter l’album. Album qui s’écoute quasiment d’une traite, sans réel temps mort.

Serenade est une bonne bouffée de AOR 80’s que les fans du genre apprécieront sans aucun doute ! Et rendez-vous au prochain opus ! Ciao !

Ewen
Date de publication : jeudi 8 septembre 2011