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12/02/2012
Bury the light
PHARAOH
 
Avec ce quatrième album, le quatuor américain PHARAOH réalise une sorte de synthèse fantasmatique entre IRON MAIDEN de la période Powerslave et JUDAS PRIEST dans ses moments les plus musclés (l’inévitable Painkiller vient forcément à l’esprit à un moment ou à un autre). Vous l’aurez compris, PHARAOH ne se distingue pas par son originalité ou sa capacité d’innovation ; cela tombe plutôt bien, le groupe ne revendique qu’une chose, pratiquer un Heavy Metal de tradition.

Et de ce côté là, avouons que nos gars s’y entendent à merveille, au même titre que TWISTED TOWER DIRE ou HOLY MARTYR, pour ne citer que les plus talentueux dans le genre. Tout d’abord, PHARAOH maîtrise parfaitement son sujet et bénéficie même des services d’un chanteur excellent, à savoir Tim AYMAR (qui fit partie de CONTROL DENIED au côté du défunt Chuck SHULDINER). Le bonhomme sait à la fois pousser sa voix, faire preuve de puissance, maîtriser de vraies lignes vocales et préserver la juste dose de mélodies. La section rythmique est au taquet, puissante, mobile, énergique et souple. Souvent doublées, les parties de guitares jumelles de Matt JOHNSEN respirent l’électricité ! Ses collègues guitaristes Mike WEAD (ex-CANDLEMASS et HEXENHAUS, MERCYFUL FATE) et Jim DOFKA viennent planter quelques soli acérés, histoire de compléter le tableau.

A écouter avec une vieille veste patchée sur le dos et une cartouchière à la ceinture.
Alain
Date de publication : dimanche 12 février 2012