Métal Intégral - Chronique / ANVIL

Son poids d'acier

Au tout début des années 80, les Canadiens de ANVIL frôlèrent le succès avec leur Heavy Metal à la mode européenne (comprenez dans la lignée de JUDAS PRIEST et ACCEPT) certes classique mais ô combien fougueux. A ce titre, leurs trois premiers albums causèrent de vives émotions : Hard’n’Heavy (1981), Metal On Metal (1982), Forged In Fire (1983), tout était annoncé dans les titres et les promesses étaient tenues sur le vinyle ! Hélas, des problèmes de contrat ne leur permirent pas de faire fructifier ce succès naissant et le quatrième album, Strength Of Steel ne vit le jour qu’en 1987, époque à laquelle le Heavy traditionnel était largement détrôné par le Thrash d’une part, le Hard US et FM d’autre part.

Steamhammer redonne une chance à Strength Of Steel et c’est heureux car il s’agit là d’une superbe pièce de Heavy Metal. ANVIL avait levé le pied par rapport à Metal On Metal et Forged In Fire mais avait conservé ce don pour pondre des compositions carrées, simples, pourvues de mélodies sauvages. Qui plus est, le groupe sonne plus Heavy que jamais, plus menaçant aussi. Les riffs sont acérés au possible, les soli incisifs, la section rythmique absolument implacable et le timbre voilé de Lips fait mouche. Session de rattrapage indispensable !

Bien qu’exempte de titres supplémentaires, cette réédition en format digipack propose des livrets revus et augmentés. Pour les furieux, des versions en vinyle de couleur sont disponibles !

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Rémifm

Le mardi 3 janvier 2012

C'est en ville que cet album sonne le mieux... T'as oublié de préciser qu'il s'agit du bras droit de RémiFM sur la pochette, je me souviens, c'était le jour de mes 16 ans et la pose pour le dessin avait duré 6 heures sans bouger... Et dire qu'à l'époque, j'ai fait cela bénévolement, rien que pour la passion du Heavy... Les musiciens ont quand même été sympa et m'ont offert...mon poids de muscles en acier et crois moi, ça leur a coûté un bras !!!

Commentaire de Alain : Paroles paroles, come chantait Dalida, mon cher Samson !