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Une étoile est née !
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Incroyable !
Incroyable qu'aucune fée ne se soit encore penchée sur le cas HIGHWAY... Quoique...ce groupe formé à Sète en 1999 par les frères Ben (guitares) et Romain (batterie) CHAMBERT, rapidement rejoints par le chanteur Benjamin FOLCH, formant le trio de base encore aujourd'hui d'actualité, présente aujourd'hui plus qu'hier tous les atouts pour percer en maxi-panorama 3D.
HIGHWAY, à ses débuts, tourne, et remporte en 2002 le premier prix des Duels Rock, un concours organisé par l'association 280 Communications. HIGHWAY enregistre ainsi son premier album, Have A Beer, en 2002, limité à 500 exemplaires, avant de revenir en 2005 présenter son nouvel essai, Goodbye Money. Les bases sont posées: HIGHWAY est un amoureux du gros Hard Rock, celui qui fait bouger, celui qui remue les foules. Celui qui sent la sueur et le fun autant que le blues. Celui qu'aiment tant des ACDC, LED ZEPPELIN ou toute la vague Hard US qui fit les beaux jours des labels dans les années 80 : GREAT WHITE, RATT, MOTLEY CRUE, BON JOVI, TWISTED SISTER...
Avec United States Of Rock'N'Roll, HIGHWAY affiche clairement ses intentions de passer au niveau supérieur. D'ailleurs, il le clame haut et fort dès le premier titre, chantant "Tonight, there's gonna be a party"...on attend d'entendre. Le quintette se transforme en quatuor, Ben CHAMBERS s'occupant de toutes les guitares et Sam MARSHAL remplaçant Jean-Michel GANTARD à la basse. Le résultat est bluffant...
La première chose qui marque, c'est le son : gras, rond, impeccable, il apporte à chaque titre une ampleur aussi gourmande que les compositions, totalement taillées dans cet esprit festif du Big Rock US cher au VAN HALEN des grands jours, cher aussi à GREAT WHITE, ACDC, LED ZEPPELIN (ah, ce clone de PLANT sur Freedom, géantissime !) Oui, clairement les USA sont un objectif à atteindre, un rêve à concrétiser pour HIGHWAY, qui s'en donne ici les moyens. Inutile de dire ici que Benjamin FOLCH chante dans un anglais parfaitement maitrisé et se torture les cordes vocales déjà rauques à souhait. Les chansons font mouche, qu'elles soient Rock (la plupart) ou balades (Freedom, On My Knees, superbe duo guitare/voix), le groupe ne se prend pas au sérieux, tout en donnant le meilleur de lui même.
Quel amoureux des 80's résistera à cet esprit totalement festif, qui mélange ambition (Become Someone), amour de la musique (I Like It, United States Of Rock'N'Roll), ou du sexe (Mr King Size, Highway O Love) ? Tous les clichés de l'album imparable sont là, fiers de ressusciter un passé que l'on croyait disparu mais qui n'était en réalité qu'endormi. Malgré quelques choeurs parfois approximatifs (Breath of life), HIGHWAY parvient à m'emporter dans ses bagages à chaque écoute. Voilà la raison pour laquelle je m'emballe...
HIGHWAY rejoint le club fermé des formations à même de faire tomber les frontières afin d'exploser à l'étranger. A deux conditions: sillonner sans relâche les routes de France et de Navarre afin de convaincre le public et s'obliger à publier un nouvel album dans les dix huit mois à venir. Tout faire, en somme, pour qu'on parle de HIGHWAY. Promo, distribution, moyens financiers et médiatiques seront-ils là ??? A suivre de très, très près...
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