17 / 20
23/03/2008
Three at last
DROP-O-RAMA
 

Après Nothing Changes en 2002 et Superlove en 2004, les Parisiens de DROP-O-RAMA remettent le couvert avec un troisième album (celui de la maturité !) en 2007 avec Three At Last. Et qui est le digne succédané de son successeur !

Que son rock made in France soit heavy ou hard, Three At Last est avant tout mélodique. Nous retrouvons, au gré des 12 titres, ce qui avait fait le succès de Superlove : des refrains accrocheurs, un chant particulièrement chaud (Olivier CAMPANA), des guitares (Raphaël HAUTEFORT) évoluant dans un registre Heavy / Hard du meilleur effet, jamais boursouflées, et une rythmique (Antoine DE MONTREMY à la batterie et à la programmation des claviers et Hervé SOMMERING à la basse) puissante mais jamais envahissante.

Avec, par exemple, Hero et ses touches électro, le titre le plus à même de cartonner en radio (si évidement….. ), Not That Long Ago est ses atours Hard FM, les superbes ballades Electric Light (assez noire) et la bien nommée Porcelain Girl (voix / piano), Angel And Devil revisité (titre qui figure sur le premier album) et son final survitaminé, Pink Is For Girls (ah bon ?) aux effluves new wave et à rapprocher d’un Billy IDOL, l’une des influences du groupe( la reprise sur Superlove : Flesh For Fantasy) vous avez là un album qui ne manque pas de caractère. Sérieux mais surtout sans se prendre la tête ! Sans contestation possible, ce Three At Last est vraiment un excellent album de rock.

Petit bémol cependant : je trouve que, malheureusement, la production n’est pas suffisamment à la hauteur de la qualité des compositions. Mais elle ne dessert toutefois pas le plaisir d’écoute prolongée.

17/20

Ben
Date de publication : dimanche 23 mars 2008