16 / 20
13/06/2012
Alexandros
SACRED BLOOD
 
Le premier album des Grecs de SACRED BLOOD, The Battle of Thermopylae : the Chronicle (2008), abordait l’épisode dramatique et guerrier de la bataille des Thermopyles qui vit en – 480 le sacrifice des soldats spartiates, thébains et thespiens face à l’armée perse. Pour son second album, SACRED BLOOD s’attache à relater l’épopée d’Alexandre le Grand, souverain macédonien qui défit l’empire perse.

Et quel meilleur vecteur que le Heavy Metal épique pour narrer la geste héroïque et légendaire d’Alexandre ? Sur un plan strictement musical, SACRED BLOOD inscrit ses pas dans ceux de VIRGIN STEELE, voire MANOWAR et évolue au côté de ses homologues DOOMSWORD ou WISHDOOM. Les riffs typiquement Heavy Metal sortent tout droit de l’atelier de JUDAS PRIEST, les rythmiques relèvent souvent du domaine du Power Metal (double grosse caisse et tutti quanti) et le chant, s’il ne peut techniquement se frotter aux acrobaties lyriques d’un David DeFEIS, est posé sur des lignes vocales bien écrites et modulées.

Pour correspondre avec la dimension du sujet, SACRED BLOOD fait judicieusement recours à de nombreux arrangements : choeurs, synthés, passages narratifs, bruitages. Même s’il ces arrangements sonnent parfois de manière un peu hollywoodienne, ils ne sont pas trop envahissants et sont au service des compositions. L’emphase ne vient jamais en déduction de la puissance.

SACRED BLOOD fait plus que de remplir un cahier des charges et livre un Heavy Metal à la fois efficace et épique, évocateur et ravageur. Les amateurs du genre ne peuvent qu’adhérer à Alexandros.
Alain
Date de publication : mercredi 13 juin 2012