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Chronique
MARILLION - Sounds that can't be made

Style : Prog Heavy / Prog Metal / Prog Rock
Support :  CD - Année : 2012
Provenance du disque : Reçu du label
8titre(s) - 74minute(s)

Site(s) Internet : 
MARILLION WEBSITE

Label(s) :
Edel Music
 (18/20)

Auteur : Ben
Date de publication : 22/10/2012
Un grand cru
Après les 20 titres (108 minutes) de Happiness Is The Road, déclinés en 2 parties (Essence et The Hard Shoulder), MARILLION signe 4 ans après un nouvel album studio, le 17ème, Sounds That Can't Be Made. Cette fois-ci, le groupe nous propose un simple album, affichant pas moins de 74 minutes pour 8 compositions. Quantité donc, et qualité aussi ! Deux propriétés qui ne vont pas forcément de pair...

Fidèles à leur style qu'ils véhiculent depuis maintenant plusieurs décennies, une Pop Rock progressive "sophistiquée", les anglais de MARILLION entament ce nouvel album par un titre fleuve de plus de 17 minutes, Gaza. Après une courte intro. arabisante, la composition, durant une douzaine de minutes, alterne plages agressives avec des guitares mordantes et une rythmique syncopée et petits intermèdes calmes au piano, dans un ensemble bigarré (voire intriguant avec ses bruitages plus ou moins électro.!), appuyant des textes engagés (le conflit israélo-palestinien et la bande de Gaza). Puis tout bascule lorsque le jeu de guitares de Steve ROTHERY se fait mélodique et sensuel, accompagné par le chant sublime de Steve HOGARTH. Rythmé, Sounds That Can't Be Made (7minutes) est tout aussi mélodique et gonflé d'émotions, les nappes de claviers de Mark KELLY sonnant quelque peu 70's. La rythmique de Pete TREWAVAS (basse) et Ian MOSLEY (batterie), le piano et le maniérisme du chant donnent à Pour My Love des atours plus ancrés Pop Rock. Sentiments que nous partageons aussi sur Invisible Ink, avec son introduction minimaliste piano /voix. La basse ronflante de Pete constitue l'ossature de Power, titre harmonieux rafraîchit par des bruitages de pluie. Du long de ses 14 minutes, autre titre fleuve de l'album, Montreal est globalement calme et éthéré sur sa totalité, les déambulations de Steve HOGARTH dans la ville québécoise se trouvant troublées que par quelques vagues plus énergiques. Son final est quant à lui superbe. Avec son refrain efficace et éloquent, Lucky Man, somme toute moderne, aborde de nouveau les années 70 avec ses sons de claviers et ses guitares floydiennes. Les 10 minutes 30 de The Sky Above The Rain mettent un point final céleste à l'album, dans un calme relatif, ombré par une orchestration classisante.

Plutôt sage et posé dans son ensemble, emplit d'émotions et de sensibilité, ces huit nouvelles compositions déploient suavement des mélodies d'une grande délicatesse où il fait bon s'y abandonner. Quantité et qualité font donc bien ici la pair !
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