D'habitude, l'âge et l'expérience apportent une sorte de sagesse, voire d'assagissement. Ce n'est absolument pas le cas des vétérans qui composent DEATH DEALER ! Avant d'aborder la partie musicale, des présentations s'imposent. DEATH DEALER est le projet commun de Rhino et de Ross The Boss, tous deux anciens membres de MANOWAR (quoique pas simultanément). Pour mener à bien leur nouveau projet, ils sont entourés par le chanteur Sean PECK (CAGE), le guitariste Stu MARSHALL (EMPIRES OF EDEN) et du bassiste Mike DAVIS (HALFORD, LIZZY BORDEN). Une solide équipe donc.

Qui mène d'entrée de jeu, avec ses trois premiers morceaux, une véritable politique d'agression, à base de Power Metal survitaminé : riffs sévères, solos venimeux, batterie déchaînée, chant aigu et abrasif. Pensez au JUDAS PRIEST de Painkiller en plus survolté et vous aurez une photographie assez précise du registre ! Il faut attendre le quatrième titre, la power ballade Children Of Flames, pour découvrir un versant plus nuancé de l'identité de DEATH DEALER. A cette occasion, Sean PECK se montre capable d'un beau feeling, dans un registre moins aigu et moins énervé.

Les hostilités reprennent avec Curse Of The Heretic, heureusement ponctué par un break ultra Heavy et grandiose. Le reste de l'album ne quittera plus le registre du Metal pur et dur, très bien maîtrisé, très puissant et altier. A vrai dire, seules les variations de tempo d'un morceau à l'autre permettent à l'auditeur de traverser cet orage intransigeant.

DEATH DEALER fait son entrée dans l'arène avec un Power Metal ultra classique mais tellement véhément et maîtrisé que le jeu en vaut la chandelle.

Alain
Date de publication : samedi 22 juin 2013