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26/07/2013
Resurrection
DEATH SS
 
Evacuons d'entrée de jeu les équivoques : DEATH SS n'a aucun lien avec le nazisme, le double S renvoyant au nom du chanteur Steve SYLVESTER. Alors que le groupe s'est formé en 1977, Resurrection n'est que son huitième album studio (auxquels il faut rajouter des compilations, des live et deux albums solo du chanteur). Inutile de préciser que le groupe est parfaitement aguerri et évolue plus que jamais dans un concept où l'horreur, l'occultisme et l'érotisme se côtoie dans une infernale bacchanale.

Musicalement, le groupe demeure fidèle au genre qu'il a adopté à partir de l'album Panic en 2000, à savoir un mélange de Heavy Metal classique, d'arrangements électro et d'ambiances gothiques. La voix éraillée et malsaine de Steve SYLVESTER m'évoque un peu celle de Alice COOPER. D'ailleurs, les compositions de Resurrection aurait pu figurer sur le Brutal Planet de Alice COOPER. L'univers de Rob ZOMBIE n'est pas loin non plus. Cela dit, la base des titres demeure un Heavy Metal mélodique et tranchant, classique mais très efficace.

DEATH SS est aussi à l'aise dans les compositions directes et décapantes (Eaters, Santa Muerte, Revived, The Darkest Night), que dans les exercices relativement plus Rock gothique bien sûr (Star In Sight, Dionysus). Le riff tordu et ultra Heavy de Ogre's Lullaby ne déparerait pas chez CANDLEMASS. Sur les presque dix minutes de The Song Of Adoration, DEATH SS donne dans le Heavy hypnotique, grandiose et étouffant.

Même si cet album n'apprend rien de neuf, il apparaît très solide, parfaitement maîtrisé et gavé jusqu'à la gueule d'une énergie revigorante.
Alain
Date de publication : vendredi 26 juillet 2013