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Chronique
SATYRICON - Satyricon

Style : Melodic Extrem Metal
Support :  CD - Année : 2013
Provenance du disque : Reçu du label
10titre(s) - 51minute(s)

Site(s) Internet : 
SATYRICON WEBSITE

Label(s) :
Roadrunner Records
 (17/20)

Auteur : NOCTUS
Date de publication : 03/11/2013
Lente et profonde évolution...
Le Black Metal ne rentre pas forcément dans la ligne éditoriale traditionnelle de Metal Integral. Cet album éponyme de SATYRICON dépasse largement les barrières du style et peut séduire à présent un public bien plus large.

SATYRICON débute dans les années 90, âge d’or de la scène norvégienne avec des albums de pur Black Metal épique tels que The Shadowthrone (1994) et Nemesis Divina (1996).

Le duo constitué de Satyr (chant, guitares) et Frost (batterie) prend un virage important avec Volcano en 2002. L’approche est Rock, Hard Rock, avec des touches industrielles et martiales au service d’un Black Metal mid tempo aux compositions concises, perdant en violence mais gagnant en musicalité, groove et efficacité. SATYRICON développe et affine son Black ‘n’ Roll sur les deux albums suivants Now, Diabolical (2006) et The Age Of Nero (2008), deux succès et une collaboration avec Roadrunner Records.

Frost me l’avait dit au Hellfest 2013, SATYRICON va passer à autre chose. Après une intro Voice Of Shadows guerrière constituée d’un riff simple et d’une batterie militaire, Tro Og Kraft déboule dans un Black ‘n’ Roll lent à l’ambiance vintage. Ce son de batterie 100% organique apporte toujours ce groove imparable. Le break impromptu Rock Doom en fin de titre s’avère particulièrement réussi. Nekrohaven évolue dans le même registre. Quand SATYRICON joue plus lent, de façon épique, avec des couplets fédérateurs mis en valeur par des guitares Stoner, cela donne le superbe Nocturnal Flare.

La batterie reste la pièce maîtresse de leur musique, l’instrument sur lequel tout s’articule et donne constamment l’envie de balancer la tête et taper du pied, autant en studio qu’en live. Mais le chant vindicatif de Satyr reste aussi un élément très important. Grosse prise de risque sur Phoenix avec uniquement le chant clair de Sivert HOYEM, vocaliste de MADRUGADA, totalement maîtrisé ici et un refrain très soigné. Je retrouve aussi ce chant clair susurré sur The Infinity Of Time And Space, à l’ambiance lourde, tourmentée et progressive. SATYRICON n’oublie pas ses racines Black Metal et reste capable de virulence comme sur le rapide Walker Upon The Wind.

Je comprends maintenant où Frost voulait en venir, l’étiquette Black Metal ne peut plus se coller facilement sur cet album complexe et qui les représente vraiment en 2013 : progressif, parfois direct, groovy et stoner, d’ambiance seventies, martial et encore un peu Black Metal
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