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29/08/2014
Erlen meyer
ERLEN MEYER
 
ERLEN MEYER est tombé dans le giron de la Klonosphère qui nous a fait parvenir cet album même si son nom n'est nulle part crédité. Les amateurs feront donc rapidement le lien et peuvent imaginer qu'on n'a pas ici à faire à des romantiques.

L'artwork attirant - sobre et sombre, le CD et le livret sont d'un rouge sang explicite - est une invitation à pénétrer dans l'univers du groupe. Si les premières mesures de Gamla Stan sont lentes et oppressantes, ce n'est que pour faire illusion. Très vite, l'univers bruitiste sans concession prend le dessus. Olivier LACROIX ne dégueule pas ses textes, non. Il les gueule et nous les crache à la gueule sur fond de guitares aussi tendres qu'une scie à carcasses dans un abattoir, guitares dont je ne saisi pas le sens. La batterie, elle, n'est que succession de tchac tchac tchac, boum boum boum et autres tchi tchi tchi qui ne me parlent pas non plus...

En quelques mots: ERLEN MEYER, c'est pas mon truc. Je n'ai jamais adhéré à la violence pour la violence, jamais compris où se situe l'art dans ce type de "musique". Et franchement, je ne parviens pas à apprécier ces hurlements torturés et tortueux. Ce n'est simplement pas pour moi. Nul doute cependant que les amateurs y trouveront un intérêt.

Mais attention: une chose est certaine, c'est que cet album est loin de m'avoir laissé indifférent. Au contraire, ce que j'ai pu (ou eu le courage, qu choix..) d'en écouter m'a chopé par les tripes, me les broyées au point de créer un vrai malaise physique. C'est signe qu'il y a quelque chose, une chose que je laisse volontier aux autres...

metalmp
Date de publication : vendredi 29 août 2014