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Chronique
COCHISE - 118

Style : Hard Rock
Support :  CD promo - Année : 2014
Provenance du disque : Reçu du label
13titre(s) - 53minute(s)

Site(s) Internet : 
METAL MIND PRODUCTIONS WEBSITE
COCHISE WEBSITE

Label(s) :
Metal Mind Records
 (17/20)

Auteur : Chouman
Date de publication : 25/10/2014
La pologne, source intarissable de grunge / alt rock
La Pologne semble constituer une source intarissable de Grunge / Rock alternatif. Après les groupes NOKO et COMA, auteurs respectifs des très intéressants Noko (2012) et Don’t Set Your Dogs On Me (2013), nous découvrons aujourd’hui COCHISE, hébergé comme le premier nommé par le label indépendant Metal Mind Records. Fondé en 2004, le quartette se compose de Pawel MALASZYŃSKI (chant), Wojtek NAPORA (guitare), Radek JASIŃSKI (basse) et Czarek MIELKO (batterie). Son troisième album, succédant à Still Alive (2010) et Back To Beginning (2012), s’intitule 118, en référence au numéro fétiche de Pawel. En effet, lorsque ce dernier, également reconnu dans son pays comme acteur, descend à l’hôtel, il choisit toujours la chambre 118.

COCHISE a remarquablement assimilé le champ lexical du courant dans lequel il évolue, comme l’illustre l’excellente entrée en matière du LP, Sweet Love Generation. Ce titre, très énergique et plutôt enjoué, bénéficie des interventions très efficaces de la guitare rythmique. A l’exception de son introduction originale car onirique, Cold River se rattache lui aussi à un Rock alternatif classique. Citons encore White Garden, qui, par son chant et ses riffs de guitare concis, représente sûrement la plage la plus conforme aux canons du Grunge.

Par ailleurs, le groupe incorpore avec bonheur certaines figures de style régulièrement développées par ses célèbres prédécesseurs basés à Seattle. Il s’agit tout d’abord de ballades rappelant fortement PEARL JAM, telles que la très élaborée Before You Sleep (For Jeremy), débutant par un somptueux passage piano-voix, et l’atmosphérique Part Of Me, que Pawel MALASZYŃSKI interprète d’une voix traînante, dans un style rappelant Eddie VEDDER. Ensuite, les Polonais proposent parfois des atmosphères lugubres, notamment à travers un irrespirable Destroy The Angels évoquant les moments les plus plombés de SOUNDGARDEN (je pense à 4th Of July). Ici, le vocaliste, non content d’évoluer dans un registre très grave, assombrit considérablement son timbre.

Enfin, 118 aborde en plusieurs occasions un autre versant, caractérisé en premier lieu par Bleed, morceau Metal assez caractéristique : on y entend un chant volontiers menaçant (couplets), une guitare rythmique lourde et un solo typiquement Heavy. Dans le même ordre d’idées, citons les très similaires Inside Of Me et Dead Love, qui associent des éléments de Punk - style des riffs, énergie – à des parties vocales pouvant rappeler James HETFIELD. Toutes influences qui s’inscrivent toutefois en parfaite cohérence avec la mouvance Grunge / Alt Rock, dont cet album offre une séduisante incarnation.
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