Métal Intégral - Chronique / ELDORADO

Viva espana !

Formé à Madrid en 2007, ELDORADO nous présente aujourd'hui son quatrième album, Babylonia Haze (après En Busca De Eldorado en 2008, Golden en 2010 - dont la version espagnole fut publiée l'année précédente sous le nom de Dorado - et le superbe Antigravity Sound Machine en 2012).

ELDORADO est ouvertement influencé par le Hard Rock traditionnel, celui pratiqué par les géants du genre, direct et mélodique, alternant entre titres enlevés (Mad Woman, Evil People, I'll Be Satisfied...) et ballade ou morceaux mid tempo (Breathe The Night, Flowers Of Envy, Resurrection Song).

Jesus TRUJILLO (rien à voir avec qui vous savez...) possède une voix chaleureuse et bienveillante, une douce puissance que l'on trouvait déjà sur Antigravity Sound Machine - seul autre album que je connaisse du groupe. Mais contrairement à ce dernier, ELDORADO a cette fois décidé d'ajouter des claviers qui évoquent le son si particulier des orgues Hammond et apportent une touche très 70's revival à l'ensemble aux ambiances variées et recherchées (Karma Generator en est un exemple parfait).

ELDORADO assume ses influences et ne cherche rien d'autre qu'à partager son amour d'un Rock sans fioritures, sans jamais chercher à réinventer un genre qui en cesse de revenir en force. L'Espagne aurait-elle trouvé le groupe qui puisse reprendre le flambeau que ses illustres ainés (BARON ROJO, ANGELES DEL INFIERNO, OBUS, HEROES DEL SILENCIO ou plus récemment LUJURIA ou BEETHOVEN R.) ont malencontreusement égaré?

COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié (Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.