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31/03/2015
Chapter one
GRINDHOUSE
 
Les Italiens de GRINDHOUSE sont des fans du cinéma américain et se sont inspirés de réalisateurs comme Quentin TARANTINO, Brian DE PALMA ou Martin SCORCESE, car le nom du groupe provient du dyptique de films d’épouvante, constitué de 2 épisodes : Boulevard De La Mort et Planète Terreur. Pour revenir à la musique, les Italiens ont choisi un vocaliste des plus renommés en Allemagne, à savoir Michael BORMANN, qui bien sûr, a œuvré pour JADED HEART, CHARADE, RAIN, THE TROPHY et en solo. Et le résutat est éloquent sur ce Chapter One ! On reconnaît instantanément la voix rocailleuse, parfaitement équilibrée du sieur BORMANN, qui délivre là une performance de haut niveau, comme au temps de JADED HEART. Les musiciens qui l’entourent nous ravissent avec un hard rock certes classique, mais très affûté et en verve constante. Il y a de l’énergie dans les 9 titres de ce Chapter One, le son est plutôt lourd mais efficace et même si sur la fin de l’album, Michael BORMANN en rajoute un peu, en forçant sur sa voix, cela reste d’une qualité plus qu’appréciable. Les titres les plus en relief sont Ain’t Nobody, qui est une cover de RUFUS & CHAKA KHAN, bien enlevé par ailleurs et jouissive, The Stunt, très mélodique et bien rythmé, The Enemy, petit bijou de douceurs et de rythmes, Titty Twister, électrisant aussi, agrémenté d’un superbe solo de guitare, le moins attractif étant The Way Out, trop saccadé voire plus moderne. Mais l’ensemble reste très cohérent et même si Michael BORMANN laisse un peu plus la place aux musiciens sur la fin de l’album notamment sur Wild Dusk et What A Night, le constat est largement positif, car son interprétation est excellente et son impact incroyable. Les musiciens qui l’entourent assurent bien sur ces compositions tonitruantes et vraiment d’un niveau élevé. Un très bon premier album par conséquent qui n’aurait pas eu autant de louanges sans ce sacré Michael BORMANN, toujours au top ! Mention très bien !!!
rebel51
Date de publication : mardi 31 mars 2015