17 / 20
19/04/2015
The unquiet sky
ARENA
 
The Unquiet Sky est le 8ème cadeau d’ARENA, « album-anniversaire » consacrant 20 années d’existence, riches d’une discographie comptant 7 précédents albums studio : Songs From The Lions Cage (1995), Pride (1996), The Visitor (1998), Immortal ? (2000), Contagion (2003), Pepper's Ghost (2005) et The Seventh Degree Of Separation (2011). Formé par ses 2 piliers que sont Mick POINTER (batterie) et Clive NOLAN (claviers / chœurs), ARENA a connu du mouvement au sein de sa formation. Dont le dernier en date est le départ du bassiste John JOWITT, remplacé ici par Kylan AMOS. John MITCHELL (guitares) et Paul MANZI (chant) complètent le line up 2015. Un anniversaire donc, que le groupe fête et partage au cours de sa nouvelle tournée : 20th Anniversary Tour « The Unquiet Sky ».
Ces 12 nouvelles compositions sont basées sur une histoire fantastique de magie et d’horreur, née de l’imagination de l’écrivain anglais Montague Rhodes JAMES. A travers The Unquiet Sky, ARENA semble (du moins à mes oreilles…) avoir ponctionné, sans toutefois s’autoplagier, des éléments principalement mélodiques et sonores dans ses 7 prédécesseurs. Et nous offrir, en quelque sorte, une « compilation » de son savoir-faire. Cependant, un rapprochement plus sensible peut être perçu avec The Visitor ou Contagion.
The Demon Strikes débute par une introduction symphonique, qui s’enlace directement avec une plage instrumentale dynamique et enlevée. Avec son prégnant refrain, ses chœurs, son solo de guitare souverain et sa rythmique haletante, nous sommes instantanément jetés dans l’arène. How Did It Come To This ?, ballade mid-tempo, s’ouvre avec des sons de guitare et une harmonie me rappelant… SCORPIONS. Le solo de guitare est magnifique, habité par la sensibilité d’un Nick BARRETT. PENDRAGON justement : The Bishop Of Lufford, théâtral, me ramène fortement, par mimétisme, vers les lumineux Pure et Passion. De nouveau, les 2 soli de guitare sont majestueux. Oblivious To The Night est plus ou moins anecdotique, court et calme, avec ses voix « lugubres » en fond et ses sons de machine à écrire. No Chance Encounter, avec sa basse chaloupée, sa batterie rythmée, son chant poignant et sa guitare flamboyante, est excellent. Markings On A Parchment est un court instrumental, où nous retrouvons ces voix « lugubres » en fond.
Puis s’enchaînent The Unquiet Sky, What Happened Before, Times Runs Out (et son petit côté Jabberwocky de Clive NOLAN et Oliver WAKEMAN), Returning The Curse, Unexpected Dawn et le titre le plus long (7’36), Traveller Beware. Ces 6 titres sont une longue suite de mélodies entêtantes, exaltantes, véhiculant émotions et sensations nerveuses. Les claviers, aux multiples sonorités, jouent en solo ou avec la guitare, jamais avare de soli fiévreux, la rythmique bondit en vagues dynamiques, parfois plus ou moins agressives, le chant se calque sur l’atmosphère du titre et du tempo. ARENA ne déroge pas à ses habitudes, nous livrant un Rock coloré, mélodique, élégant, plein de caractère et subtilement exécuté... depuis 1995.
Cependant, si la qualité d’écriture et son interprétation me satisfont pleinement, je ne goûte que peu à l’artwork, pas vraiment réussi. Ainsi qu’à la production, que je trouve quelque peu étouffée, manquant de clarté, de relief et de puissance (alors qu’elle est magistrale sur The Seventh Degree Of Separation). Affaires de goût, comme toujours !
20 ans, c’est le bel âge. Joyeux anniversaire ARENA, avec une pensée pour tous les musiciens et chanteurs qui ont depuis participé à cette belle aventure qui dure !

L'album The Unquiet Sky est distribué en France par Built by France. Il est disponible en ligne ici :
cliquez ici
Et pour plus d'infos, rendez-vous sur cette page spéciale consacrée en français à ARENA (textes, visuels, audio et vidéos) :
cliquez ici


The Unquiet Sky : cliquez ici

Live : cliquez ici







Ben
Date de publication : dimanche 19 avril 2015