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08/12/2017
Scars of addictions
BLACKSTAGE
 
Fier d’un EP 7 titres Forgotten Souls en 2014 (cliquez ici) puis d’un album 17 titres Shadows Of Tomorrow en 2015 (cliquez ici), fort de nombreuses représentations live suivies par une fan-base réunissant un public fidèle de tous âges et de toutes confessions musicales confondues (avant de composer, le groupe s’est fait connaître et apprécier par ses covers pop, rock, hard rock, metal, de METALLICA, BON JOVI à NOIR DESIR et PLACEBO), BLACKSTAGE poursuit, avec application et conviction, son chemin d’auteur / compositeur.
Violette (basse / chant), Stéphane (chant / piano / guitare), Sylvain (guitares) et Christophe (batterie) proposent ainsi cet automne 2017 leur second album Scars Of Addictions, 10 compositions autoproduites de belle manière grâce à un excellent travail (mix, mastering et enregistrement) de Sylvain. Et rassemblées autour d’un artwork rock lui aussi heureux et réussi.

Durant les 40 minutes que dure son album, BLACKSTAGE prouve une fois de plus l’étendue de son talent de composition et la richesse de son écriture, en tissant des mélodies implacables et souveraines (Faith Healer aux allures de tube, Dancing With The Devil…). Et confirmant ainsi tout le savoir-faire perçu et entendu lors des 2 précédentes réalisations.
Si certains sons et soli de guitares, menés avec virtuosité par Sylvain, ainsi que quelques intentions toniques concentrées lors de fragments instrumentaux virils (l’intro de Ashes To Ashes, la bigarrée Leave Me Alone, Long Live The Beast, Insane et ses ambiances indus / électro.) titillent un metal moderne, le ton de l’album est plutôt ramassé au coeur d’un rock énergique et rythmé. Le chant de Stéphane reste cadré dans sa tonalité, clément sur fond de mid tempo (The Penitent et sa tendance chanson pop). Ou se posant délicatement sur les 2 ballades, l’une soyeuse aux arrangements subtiles (Forever Gone), l’autre aux atours plus ou moins bluesy lorsque la guitare électrique prend l’ascendant sur l’acoustique (Tears And Lies). Il est accompagné par le chant gracieux de Violette (seule aux commandes vocales sur Long Live The Beast) tout au long de l’album, principalement sur les refrains. Le groupe abandonne l’anglais (parfois à l’accent scolaire…) durant 2 compositions pour s’exprimer en français (Ashes To Ashes (sauf son refrain) et la sombre Dans l’Indifférence Et l’Oubli, qui est habillée d’arrangements).
Sans toutefois verser dans l’excès, ni se risquant sur des terrains explosifs, il me semble que BLACKSTAGE a musclé quelque peu son univers musical. Sans vraiment se mettre en danger cependant (danse avec un diablotin plutôt que Lucifer sur Dancing With The Devil par exemple), Stéphane ose introduire une gracile dose de nervosité dans son chant. Tout comme Christophe lâche plus souvent ses coups, concédant un dynamisme salvateur à la rythmique. Ces caractères combatifs et mordants apportent alors une énergie supplémentaire à des compositions hautement harmoniques.
Bravo BLACKSTAGE, et à bientôt en concert pour découvrir Scars Of Addictions en « direct Live ». Car sur scène, ces 4 musiciens ont la faculté de faire briller leur musique, d’enflammer leur rock’n’roll, attentifs à donner le meilleur et plus, pour combler leur public assidu et loyal. Keep Rockin’ with BLACKSTAGE !

Ashes To Ashes vidéo : cliquez ici

Scars Of Addictions :
01 : Ashes To Ashes – 02 : Leave Me Alone – 03 : Faith Healer – 04 : Forever Gone – 05 : Long Live The Beast – 06 : Insane – 07 : The Penitent – 08 : Dans l’Indifférence Et l’Oubli – 09 : Dancing With The Devil – 10 : Tears And Lies
Ben
Date de publication : vendredi 8 décembre 2017