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21/01/2018
Nebulos
ZOM
 
ZOM (à ne pas confondre avec la formation Black Death homonyme irlandaise) a vu le jour en 2014 quand des membres de MONOLITH WIELDER et de BRIMSTONE COVEN ont décidé de s'acoquiner. Pour qui connaît les répertoires respectifs de leurs formations originelles, on ne sera pas franchement étonné de constater que Nebulos s'avère être une bonne grosse boule électrique.

Afin de ne pas donner dans la redite et de légitimer la création de ZOM, le groupe s'inscrit dans une pratique moins massive que MONOLITH WIELDER (relire la chronique du premier album : cliquez ici) et plus trapue que BRIMSTONE COVEN (relire la chronique de leur dernier album en date : cliquez ici). ZOM plonge son inspiration dans les fondamentaux du Hard Rock et du Heavy Metal des années 70 mais le pratique en mode franchement énervé et épaissi : la basse grondante est tellement présente et les riffs si goudronneux que la référence au son du Stoner ne serait pas usurpée, même si, globalement, l'écriture des morceaux relève plus du Heavy Rock velu. Le chant, bien En somme, les fans de CORROSION OF CONFORMITY peuvent sans aucun souci trouver leur content de lourdeur et de feeling bluesy (superbes solos de guitare !).
Pour compléter le tableau, le chant rauque et rugueux adopte suffisamment de modulations pour n'être ni horripilant, ni monotone.

Nebulos est parcouru par une couche psychédélique (passages plus apaisés, pédale wah-wah) qui apporte de fait une dimension supplémentaire en même temps que cela diversifie et dynamise le tout, contrastes aidant. Ce côté lysergique permet d'élargir le public potentiel de ZOM par exemple en convoquant les amateurs de MONSTER MAGNET et NEBULA. Vous l'aurez aisément compris, Nebulos s'impose comme un début fort en gueule.
Alain
Date de publication : dimanche 21 janvier 2018