Les Finlandais de WISHING WELL sortent leur 2ème album Rat Race en ce début 2018, 2 ans après Chasing Rainbows mais ont changé de line-up. Le bassiste Rick BECKER, le batteur Juha KIVIKANTO et le guitariste Anssi KORKIAKOSKI, chef de file du groupe, ont vu l’arrivée du chanteur chilien Rafael CASTILLO et d’Arto TEPPO à l’orgue Hammond. Le style reste très hard rock, agrémenté de metal, de power metal, le tout façonné et mixé par Henrik SIRELA, déjà aux manettes pour le 1er album. Ne connaissant pas l’opus précédent, la découverte de ce Rat Race me donne l’envie d’aller plus loin et ce dès l’entame Wheeling And Dealing où la puissance de feu, l’énergie metal et l’orgue Hammond qui commence à jouer un rôle prépondérant, sont des plus remarquables et surtout invitent l’auditeur à une découverte passionnante.
Le 2ème titre Children Of Paradise porte en lui toutes les caractéristiques très 70’s d’un hard rock classique, que la prestation vocale de Rafael CASTILLO magnifie, je pense à du RAINBOW, inévitablement. Entre parenthèses, le groupe tournera en Finlande en avril 2018 avec Doogie WHITE ! Le son voulu par Henrik SIRELA est très orienté 70’s et les mélodies sont rehaussées par je le répète, l’orgue Hammond, omniprésent mais qui laisse de temps en temps la place aux guitares, comme sur Sleepless Nights (cliquez ici) ou Pilgrim Caravan, titre très oriental sur le final. Franchement, à la moitié de l’album, la chaude atmosphère voulue par WISHING WELL porte ses fruits et la remarquable adéquation du style très 70’s avec le résultat obtenu, fait que l’auditeur se sentira vraiment revenu à ces années prolifiques.
Et alors déboule le très percutant Rat Race, magnifique de bout en bout, et Rafael CASTILLO se montre plus agressif, plus rock, soutenu par un orgue Hammond rutilant, du plus bel effet, un titre phare, grandiose et hyper enthousiasmant, du grand art ! Mais WISHING WELL ne s’en tient pas là, les autres compositions toujours très 70’s vont encore ajouter à cette magnificence mélodique, que ce soit Falling Out Of Love, le sublime instrumentale A Little Dream à la guitare sèche, qui m’arrache des larmes, très hispanisante d’ailleurs ou la power ballade Grain Of Sand, d’une beauté à toute épreuve, gorgée de feeling. Il y a dans cet album une telle montée en puissance à la fois en qualité et en finesse, qu’il y a fort à parier que nos musiciens feront parler d’eux. Ils régalent de bout en bout sur Rat Race, avec une espèce de magie, palpable sur chaque titre, avec une redécouverte à chaque nouvelle écoute.

Un véritable feu d’artifice mélodique certes très classique mais non moins remarquable : un plaisir d’écoute permanent !!!

rebel51
Date de publication : samedi 17 mars 2018