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29/08/2018
Steelfactory
U.D.O.
 
« Bienvenue sur Trash Info, la radio qui vous informe 24h/24, 7 jours/7. Et maintenant, il est 9 heures, le flash info avec Laurent Delacouette. »

« Bonjour à toutes et tous. Nouveau jour de grève à l’usine Assezdor Flottal à Mirange. Les ouvriers réclament un accroissement de leur activité ainsi qu’une augmentation de salaire qui reste en travers de la gorge des actionnaires, qui ont empoché l’année dernière la coquette somme de 30 000 000 d’euros en dividendes. C’est pour parer à une éventuelle poursuite du mouvement social que le PDG de l’entreprise nordiste et le Ministre de l’Economie et des Finances, Renaud Le Paire ont décidé d’un commun accord de réunir en urgence le comité directeur autour d’une table ronde à Bercy. Malgré l’absence remarquée du second plus gros investisseur, Arthur Leroi, fondateur de l’empire Perceval, qui ne ménage pas ses efforts pour refourguer de la camelote à ses clients, l’exécutif de la société sidérurgique et le financier du gouvernement ne sont, malheureusement, pas parvenus à s’entendre sur un niveau convenable de commandes publiques, la demande de métal lourd n’étant pas suffisante pour une distribution nationale, ni même à l’export, la faute probable à une totale méconnaissance des qualités intrinsèques de ce produit, fleuron de l’industrie de notre pays. Les syndicats, micro à la bouche, ayant scrupuleusement suivi les tractations ministérielles et patronales, se sont, fort logiquement prononcés pour une reconduction tacites du piquet jusqu’à un déblocage potentiel de la situation, espérons-le, dans les prochaines semaines.

Autre actualité du jour, un rebondissement dans l’affaire de la benallalisation de la fonction policière qui n’arrête pas de faire polémique sur les réseaux sociaux et jusqu’au sein de l’hémicycle... »



Bruit de parasite radiophonique et du bouton d’alimentation du transistor.

Dans l’un des Lands allemands, un homme, de taille moyenne, aux cheveux courts d’un blond tirant sur le platine, et passablement trapu, déambule seul dans son bureau, un gros cigare au bec, tout en se frottant les mains et en roulant des mécaniques, satisfait de ce qu’il vient d’entendre grâce à cette formidable machine inventée naguère par un certain Marconi. Costume-cravate sur le haut du corps, treillis et rangers sur le bas, il prend le temps de s’asseoir sur son fauteuil massant, derrière sa table d’ébène laqué, une petite plaque rectangulaire sur lequel son nom et son rang sont gravés, d’afficher un sourire carnassier et de marmonner ces quelques mots après un petit rire sadique, caractéristique de sa fonction :

« Mwhahahaha, l’induztrie gauloize est fraiment dégadente ! Oui, hum, dégadente est le mot juzde...Nous, les chermains de gez U.D.O. Gmbh zommes indouchables en ze gui gonzerne la vabrigazion de dubes en azier inoxytable... »

C’est alors qu’une jeune femme dynamique, vêtue d’un tailleur tout ce qu’il y a de plus classique, entre précipitamment dans la pièce, manquant de se rétamer comme une crêpe brestoise sur le tapis verdâtre à cause de ses fichus talons aiguille, en annonçant au costaud blondinet, le séant posé devant sa table de ministre, que l’armada de crapules journalistiques vient de débarquer dans la salle de conférence.

« Ah, ils n’en manguent pas une, zeux-là bour fenir vaire zier les zonnêdes zidoyens afec leurs guesdions idiodes, gomme les zaraignées médiadiques gu’ils zont. Bon, dis-leurs gue zarrive dans dix bedides minudes, le demps de derminer ze zigarillo gubain. Ils font l’afoir leur bedit sbeech zur nodre noufeau broduit. »

Après plus de trois quart d’heure d’attente interminable, selon les fouineurs de BVM, ZNews et consorts, voilà enfin que le big boss se pointe, roulant des mécaniques au nez et à la barbe des caméras et des micros. Cependant, après quelques mètres, celui-ci se ravise et s’installe dans l’un des strapontins de la halle gigantesque. L’employée, qui lui avait touché mot de l’entassement des glandus paparazziesques il y a quasiment une heure, vient à sa rencontre pour lui demander la raison pour laquelle il ne souhaite pas faire la promo in personam de ses dernières créations.

« En vait, ze ne zuis toué gue bour le zant, bas bour za ! Mais, doi oui, puizgue du es mon addazée de brezze ! Françaize en blus !! Dong, z’est doi gui fa de goldiner dout za gar ze n’aime bas afoir les gouilles vaze au mur ! Et tébêge-toi, schnell, schell !! »

Deuxième quasi-chute de la journée, - décidément, elle n’a pas de bol cette bonniche industrielle ! -, « Putains de talons !! Je vais m’acheter des New Rocks pour la prochaine fois ! », lance-t-elle en râlant et tentant tant bien que mal de se rattraper à la rambarde de l’estrade sur laquelle se trouve le pupitre de conférence.

« Bonjour, mesdames, mesdemoiselles, messieurs ! Bienvenue au sein de notre société U.D.O. Gmbh ! Contrairement à notre concurrent français de Assezdor Flottal, nous avons une productivité constante et surtout terriblement efficace ! Et nous allons vous présenter notre nouveau catalogue. Mais, tout d’abord, sachez que nous avons acquis une nouvelle filiale, la Steelfactory Ltd. Voulant aller toujours plus loin dans la créativité, nous avons travaillé très dur pour offrir au monde treize solides alliages de métal pas forcément révolutionnaires, pourtant destinés à avoir beaucoup de succès dans l’avenir ! »

Etonnement général, océan d’yeux écarquillés, silence total à la forme de bouches béantes d’admiration.

« Tout d’abord, voici la couverture de notre catalogue. C’est un jeune artiste connu pour son travail avec, par exemple, MEGADETH. Il s’appelle Diego VERHAGEN. Son choix s’est porté sur un motif qui représente à merveille le secteur dans lequel notre firme évolue. De plus, il a voulu exprimer le côté brûlant et bouillonnant du heavy metal que nous fabriquons dans nos ateliers depuis une quarantaine d’année maintenant. Cet artwork décrit avec brio nos nouveaux joyaux. »

Liesse enjouée des gratteurs de paperasse et autres spécialistes des fakes news.

« Notre partenaire habituel, également membre du conseil d’administration, le sieur Jacob HANSEN, a permis le polissage de tous les tubes qui ont émané de l’esprit fertile de notre président Udo DIRKSCHNEIDER et de ses ingénieurs Andrey SMIRNOV et Fitty WIENHOLD, ainsi que de son fiston, le chaudronnier Sven DIRKSCHNEIDER, à qui il transmet tout son savoir-faire depuis un peu plus de deux ans, désormais. »

Cliquetis et flashes un peu partout. D’énormes globes oculaires électriques scrutent l’horizon discursif avec un voyeurisme habituel.

« Après une tournée européenne pour chanter les louanges de ses anciens ouvrages quand il était membre de la ACCEPT AG, il n’a pas hésité une seule seconde à s’atteler à la tâche de l’innovation avec de nouvelles matières, à la fois chaudes et froides, initiant conséquemment un tournant dans sa longue carrière. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il est venu le temps des rires et des chants, quoique !, cependant, il semblerait que le temps des tartes dans la tronche et des coups de pieds au derrière soit bel et bien là, au grand dam de Casimir, je le crains. »

Curiosité toute enfantine émanant des pupilles dilatées des anciennes promotions des diverses écoles de journalisme désinformation ici présentes. Recherche salivante de la dernière exclusivité.

« Après cette brève introduction, laissez-moi, toute de suite ou jamais, vous amener au pays des forgerons, non pas de la tribu de Dana (ça aurait pu, certes, suite à l’acquisition par une éventuelle OPA de la MANAU SARL de Lorient), mais plutôt du genre Cétautomatix. Car, bien entendu et comme habituellement, cela tape fort dans tous les recoins de l’espace à l’intérieur du bâtiment industriel jouxtant le lieu où nous nous trouvons en ce moment même. »

Etonnement massif. Des « Ouah ! » et des « Carrément ! » s’élevant du parterre des émissaires audio et télévisuels.

« Il est fort à parier que ces motifs métalliques trouveront immédiatement grâce à vos yeux (et vos oreilles), puisque les équipes technique et dirigeante se sont concrètement démenées pour accoucher d’un assortiment de merveilles terriblement résistantes et surprenantes de solidité made in Germany. »

Oculus écarquillés. Langues pendantes. Atmosphère Tex Avery dans l’assistance. Des journalistes en quête de scoop, quoi...

« Après une palette un peu trop variée qui portait en elle une certaine décadence, qui faisait écho à l’état de délabrement de notre société occidentale, voici la dernière vitrine, Steelfactory de son petit nom. Non, ce n’est pas très original, comme je l’eût précisé précédemment. Cela peut vous sembler redondant avec le menu ferrique sur lequel notre établissement a misé en 2013, le dynamisant Steelhammer. Uniquement de manière patronymique. Car, les assemblages de textures sont complètement différentes. Vous retrouverez pêle-mêle une énorme présence de l’évidente identité teutonne, mariée à des pointes américaines parcimonieusement réparties, recouvertes tantôt d’un voile arabique, tantôt d’une couche ethnique. L’ensemble est fort et séduisant. »

Enième stupéfaction dans les rangées des bons et loyaux messagers sis face à la porte-parole prolixe.

« Le premier morceau de choix de notre ultime rendement est Tongue Reaper. Son alliage 18/10 et sa consistance en font un poids lourd dans la gamme actuelle. Une marchandise en acier inoxydable qui ne risque pas de prendre un coup de vieux de sitôt. Avec une introduction à la PRIMAL FEAR, la composition chimique démarre en trombe dès la quarante-cinquième seconde, sur une rythmique rapide et des guitares acérées, portées par la voix éraillée de notre sympathique commandant en chef. La patte U.D.O. Gmbh reste reconnaissable grâce aux refrains “typisch” alternant chants en solitaire et chœurs magistraux. Les soli d’Andrey SMIRNOV sont d’un incroyable mimétisme avec ceux de Wolf Hoffmann, le chef d’orchestre de la Accept AG. Tout cela fait de cette création une parfaite entrée en matière. »

Silhouettes debout, tapant frénétiquement dans ce qui semble être vaguement des mains.

« Viennent ensuite le second single, Make The Move, une ritournelle sautillante grâce à sa frappe syncopée et variable, soutenue par une gratte d’arrière plan en tapping, devancée par un riff à l’américaine, acide et mélodique à la fois, rappelant vaguement ceux de Basta Ya ou dePain dans leur façon d’être interprétés, la folkloriqueKeeper Of My Soul en mid-tempo, louchant clairement sur le Clash Of The Gods de GRAVE DIGGER dans ses parties de sirtaki dépaysantes. Il s’agit de la nouveauté qualitativement la plus jouissive, puis, In The Heat Of The Night, encore une fois un titre à la PRIMAL FEAR, pourtant moins bon, qui ralentit quelque peu la cadence, notamment avec ses lignes guitaristiques atmosphériques vers les trois quarts de la piste. »

Mines réjouies ou effarées dans le parterre d’investigateurs de la petite lucarne.

« Retour au titane le plus pur avec le trio Raise The Game, orientalisant à souhait et pourtant extrêmement germanique dans sa structure chimique, Blood On Fire, en acier trempé malgré son visage ponctuellement acoustique, et la toute première démonstration de force vous ayant été exposée il y a quelques semaines, le tubesque Rising High et son imparable éclat de positivité. Cette basse enchanteresse qui initie majestueusement le clone de l’éternel Balls To The Wall de la ACCEPT AG, j’ai nommé Hungry And Angry. Tandis que One Heart, One Soul est la poutre porteuse qui unifie l’ensemble des alliages, juste avant que A Bite Of Evil n’en rajoute une couche et squatte la pôle position devant l’écurie ACCEPT AG, qui doit être, à cette heure, extrêmement surprise qu’elle ne soit plus seule détentrice du label « Efficience ». La couche est, toutefois, un poil plus rugueuse qu’elle n’y paraît à première vue. Nonobstant le désir viscéral de notre commandant en chef de vouloir envoyer bouler son passé à coups d’Eraser, le nettoyant miracle 100% biologique et non testé sur animaux, uniquement sur vous, bande d’espions à caméras, dictaphones et calepins, et nos clients habituels. Ceci fait, nous avons décidé de continuer sur notre lancée et de conserver cette identité profonde qui fait la fierté de la U.D.O. Gmbh, c’est à dire ce mariage entre metal traditionnel et tonalités actuelles au travers d’une ode à la beauté et la solitude à laquelle nous avons adjoint le slogan Rose In The Desert, afin d’exprimer les fluctuations stylistiques qui ressemblent à s’y méprendre à une succession de dunes plus ou moins hautes derrière lesquelles se dissimule la fleur que nous vous invitons à cueillir à la volée. Enfin, en guise de clôture, The Way, une douce sérénade contenant très peu d’acier, mais beaucoup d’aluminium, étant une plume parmi les nombreuses masses d’arme qui tabassent régulièrement les enclumes. Voilà, à peu de choses près, nos nouveaux crus 2018. Sans oublier, bien sûr, nos promotions en éditions limitées, dont la hard rockeuse mais oubliable What A Hell Of A Night, destinée au marché nippon, ainsi que The Devil Is An Angel et Pictures In My Dream, qui ne sont pas encore prêtes à l’heure où je vous bassine avec le descriptif de nos offres. De facto, ne sachant pas de quoi il s’agit précisément, je ne peux vous en donner les ingrédients pour le moment. »

Tonnerre d’applaudissements automatisés.

« Bien entendu, cette qualité rhénane n’a pu être obtenue que grâce à la volonté de fer de Herr Dirkschneider de rivaliser avec ses challengers de la ACCEPT AG et d’offrir à toutes les entreprises et aux particuliers qui en auront besoin, des produits très hauts de gamme qui sauront certainement s’inscrire dans la durée. Et de s’être entouré d’une équipe de talentueux chaudronniers et forgerons qui n’ont pas hésité une seule seconde à bosser comme des turcs pour que nos produits soient opérationnels pour ce tragiquement ultime jour des vacances. Finis, donc, les bikinis colorés, le sable entre les doigts de pieds calés dans les tongs, les calebars de bain qui partent en vadrouille une fois dans la mer, les châteaux de sable écrasés par des voisins de parasol peu scrupuleux, les licornes gonflables coiffées de kéké(e)s des plages qui font les con(ne)s avant de boire inexorablement la tasse, les innombrables pourboires laissés aux serveuses sexy vêtues de leur tablier Perrier et les baffes qui décorent les tronches de cake des dragueurs à deux centimes d’euros. Bonjour les bouchons sur le périph parisien, les supérieurs qui vous engueulent parce que vous arrivez en retard de 30 secondes, les discussions interminables autour de la machine à kawa avec vos collègues qui vous gonflent un max, la course aux enfants pour les amener au et les extirper péniblement du formatage scolaire, les prélèvements du FISC sur votre compte Nickel et le début d’une nouvelle saison de Michel Drucker tous les dimanches sur France 2. Elle est pas belle votre vie, franchement ?! »

Agacement visible. Moues mécontentes.

« C’est le timing idéal pour sortir les gens de leur dépression post-vacanceum avec un répertoire de produits qui font du bien à l’âme et au cœur. Surtout à ceux des post-trentenaires et plus qui ont vécu cette période bénie du metal lourd dans les années 70 à 80. D’autant que notre brochure Steelfactory ne présente quasiment que des tubes en iridium potentiels, étant donné leur caractère bien trempé plongé dans ces eaux miraculeuses qui firent, jadis, la gloire des ferrailleurs britanniques et allemands, principalement. Quand bien même les français et les ibères ne s’en tiraient pas trop mal non plus. Ceci dit, c’est grâce à la team juvénile du sidérurgiste Udo DIRKSCHNEIDER que le bougre arrive aisément à donner le sentiment d’une énergie renouvelée à sa pratique de la ferronnerie d’art, qui relève plus de l’orfèvrerie royale que de l’aciérie picarde. Cinq années après un Steelhammer déjà inexpugnable, malgré ses revirements permanents entre rondeur et froideur, cette seizième obole, aux teintes cuivrées, se révèle plus stable que les précédentes réalisations du quatuor. Invariabilité due au line-up moléculaire enfin inébranlable et solidaire dans sa participation équitablement répartie entre les quatre cadors de l’exécutif. Voilà, donc, le secret de cette inattendue réussite, là où la ACCEPT AG s’est passablement fourvoyée l’été dernier à la sortie de sa cuvée The Rise Of Chaos, énormément critiquée de part et d’autre du Rhin. Pourtant, cette palette de morceaux typiques de l’ancienne terre d’accueil de notre DG favori recèle, toutefois, quelques pépites, que je ne citerai pas ici, puisqu’elle ne fait pas partie du propos. Mais, Steelfactory la dépasse largement de deux crans, nonobstant toute la sympathie que l’on peut avoir pour la rondelle The Rise Of Chaos. Finalement, et nous espérons que vous l’aurez intégré, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, Steelfactory en jette grave beaucoup. Oui, cette dernière partie de phrase n’est syntaxiquement pas correcte pour un cachou, mais on s’en fout chez U.D.O. Gmbh. L’essentiel est de comprendre que ce millésime, made by Udo et cie, est d’une incroyable richesse du point de vue des ambiances et d’une impressionnante robustesse. Ce qui en fera certainement l’une des plus grandes réussites, si ce n’est la seule, de ce début de second semestre 2018. Nous surveillerons, cela va de soi, la concurrence et, notamment, celle de nos compatriotes rhénans de la GRAVE DIGGER SAS qui, eux aussi, sont sur le point de mettre au monde quelque chose d’assez costaud, d’après ce que nous en savons en avant-première. En somme, Steelfactory dépasse largement ce que ACCEPT AG a construit depuis l’arrivée en ses rangs de Mark TORNILLO, son porte-parole depuis 2009, et l’excellent Blood Of The Nations, son égal musical en cette décennie mondialement, politiquement, économiquement, religieusement et socialement foldingue. Si vous recherchez du lourd, comme du plomb, du mercure ou de la fonte, Steelfactory est pour vous. De même, si vous êtes en quête de mélodies dignes des eighties ou de sensations fortes aux sonorités actuelles . Steelfactory est un peu le Balls To The Wall d’U.D.O., avec une meilleure production en prime, qui a été rendue possible dans les ateliers Jacob HANSEN jouxtant de quelques minuscules kilomètres ou presque, notre fonderie. Nous vous remercions pour votre attention, les gens, et vous invitons à passer commande auprès de votre fournisseur habituel. Belle journée à vous tou(te)s et bon retour dans vos pénates. »

Standing ovation et ruée vers l’or. Boutiques prises d’assaut par des Baron(ne)s Samedi affamé(e)s de métal fatal.

Silence microphonique. Mutisme dans la salle. Extinction des lumières. Retour au calme.

Pas tout à fait.

Bruit de parasite radiophonique et du bouton d’alimentation du transistor.

« Dans l’actualité métallique, le DAX vient de clôturer à 18318 points avec une augmentation de 7,77 % grâce à l’action U.D.O. qui passe de 215 à plus de 666 euros grâce à une belle opération sur le marché européen de l’acier germanique en proposant à ses clients de nouveaux produits et en étendant son rayonnement un peu partout sur le vieux continent et, prochainement, en Russie. De plus, le souhait de son fondateur d’ouvrir des succursales dans les plus grandes villes du monde lui permettra de toucher plus de potentiels acheteurs et de voir son capital croître significativement. Son concurrent direct, lui, à savoir la ACCEPT AG voit son influence stagner avec une petite chute dans la valeur de sa cotation qui tombe ainsi à 222 euros, soit 3 fois sa valeur. Pas de changement, en revanche, pour Assezdor Flottal, qui plombe littéralement le CAC40, qui vient de clôturer à 6660 points avec une baisse relativement importante de 11,32 %. Autant dire que la sidérurgie française n’est pas au beau fixe et qu’elle doit se renouveler si elle veut perdurer dans le cœur des investisseurs. Quant au NASDAQ...»



Line-up :

Udo DIRKSCHNEIDER (chant)
Andrey SMIRNOV (guitares)
Fitty WIENHOLD (basse)
Sven DIRKSCHNEIDER (batterie)


Equipe technique :

Jacob HANSEN (enregistrement guitares, production, mixage, mastering)
Holger THIELBÖRGER (enregistrement basse et batterie)
Stefan KAUFMANN (enregistrement chant)
Diego VERHAGEN (artwork)
Aleksander GRIGOREV (photographie)


Studios :

Enregistrement guitares, mixage et mastering aux Hansen Studios (Allemagne)
Enregistrement basse et batterie aux R.O.C. Studios (Pullheim, Allemagne)
Enregistrement chant aux Roxx Studios (Solingen, Allemagne)


Tracklist :

1) Tongue Reaper
2) Make The Move
3) Keeper Of My Soul
4) In The Heat Of The Night
5) Raise The Game
6) Blood On Fire
7) Rising High
8) Hungry And Angry
9) One Heart One Soul
10) A Bite Of Evil
11) Eraser
12) Rose In The Desert
13) The Way

Durée totale : 59 minutes environs

14) What A Hell Of A Night*
15) The Devil Is An Angel**
16) Pictures In My Dream**

*bonus track japonais

**bonus tracks


Discographie non-exhaustive :

Animal House (1987)
Mean Machine (1989)
Faceless World (1990)
Timebomb (1991)
Solid (1997)
No Limits (1998)
Holy (1999)
Man And Machine (2002)
Thunderball (2004)
Mission N° X (2005)
Mastercutor (2007)
Metallized [Compilation] (2007)
Dominator (2009)
Rev-Raptor (2011)
Steelhammer (2013)
Steelhammer – Live From Moscow [Live] (2014)
Decadent (2015)
Live – Back To The Roots [Live] (2016)
Live – Back To The Roots – Accepted ! [Live] (2017)
Steelfactory (2018)


Date de sortie :

Vendredi 31 Août 2018



One Heart, One Soul (clip officiel) : cliquez ici

Make The Move (Lyrics-vidéo officielle) : cliquez ici

神の知恵
Date de publication : mercredi 29 août 2018