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Costaud !
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Si bien sûr, le Métal Progressif a vu des groupes comme DREAM THEATER, ANGRA, VANDEN PLAS accrocher le haut de l’affiche, bon nombre de formations ont dans leur sillage montrer un joli visage… ARK, DGM, LABYRINTH, CONCEPTION (qui signe son retour en cette fin 2018), CIRCUS MAXIMUS, PAGAN’S MIND et j’en passe des meilleurs sont aussi venus mettre leur pierre à l’édifice ! Et quel édifice ! SEVENTH WONDER nous vient de Suède et fait partie, depuis l’année 2000 de ces formations qui défendent une vision de ce style. Ce Tiara, qui fait suite à 2 Eps (Seventh Wonder 2001, Temple In The Storm 2003) et 4 albums (Become 2005, Waitings In The Wings 2006, Mercy Falls 2008 (cliquez ici), The Great Escape 2010 (cliquez ici) aura mis 10 ans à voir le jour. Les deux membres fondateurs du groupe que sont le bassiste Andreas BLOMQVIST et le guitariste Johan LIEFVENDAHL poursuivent l’aventure avec leur claviériste attitré depuis 2001, Andreas SÖDERIN. Au chant, Tommy KAREVIK, arrivé en 2005 et même si parti en 2012 chez KAMELOT conserve son poste de chanteur. Le batteur Stefan NORGREN arrivé en 2011 a repris lui aussi du service. Ce Tiara est un travail de groupe pour la composition et les arrangements dont les 13 titres bénéficient d’un excellent mixage de Oyvind Voldmo LARSEN, d’une parfaite production de Andreas et Tommy. Passé une courte introduction, c’est une déferlante de Métal Progressif qui s’abat sur moi et qui m’aura demandé de nombreuses écoutes pour en apprécier toutes les subtilités. Notamment et par exemple le traitement de la voix fort réussi sur The Everones. SEVENTH WONDER n’est pas venu faire de la figuration avec cet album et la technique est mise en avant par rapport à la mélodie. A la limite de l’indigestion… Heureusement Tiara’s Song en plage 6 vient aérer un peu ce tsunami de notes, de cavalcades et d'enchevêtrements d’instruments, de tourbillon sonore… Tiara’s Song est le titre de l’album qui me plaît le plus car il apporte un peu de finesse, de respiration à l’album. Et son refrain est superbe, mélodique. Le phrasé « Tonight Is The Night » est sublime. Goodnight qui suit est moins puissant et bien alambiqué avant qu’une ballade symphonique fort classique Beyond Today vienne prouver que le groupe peut calmer ses ardeurs. Un mid-tempo un peu étrange s’ensuit, The Truth, 2 titres qui me laissent pantois. By The Light Of The Funeral Pyres repart de plus belles, Damnation Below est un peu plus nuancé, Procession dure 45 secondes avec la voix de Tommy posée sur un orgue d’église. Exhale finit l’album comme il a commencé, avec une technicité au top niveau. Si vous êtes à la recherche de refrains imparables, à part Tiara’s Song, passez votre chemin. Si vous recherchez des ballades qui remuent les tripes, passez votre chemin… En revanche, si vous voulez prendre une leçon de technique par des musiciens de haut vol, plaisirs garantis pour vous. D’un point de vue dextérité, cet album mérite une note quasi maximale, d’un point de vue mélodique, à part Tiara’s Song pour moi, c’est beaucoup plus délicat… D’où toute ma difficulté à noter cet album… Si j’essaye de rester objectif, Tiara mérite son 18/20 haut la main mais par goût, je suis plus sur un 14/20. Un album qui ne me laisse pas indifférent et prouve à quel point ces musiciens ont atteint des sommets… Un peu plus d’aération, de finesse et de mélodies ne m’auraient pas déplu… Les goûts, les couleurs...
Tiara : cliquez ici
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