Métal Intégral - Chronique / MAGIC DANCE

Légèrement régressif mais si agréable !

J'avais écouté avec intérêt des extraits du premier album Vanishnings sorti en 2015 et puis le temps a passé. Signé depuis chez Frontiers Records, ce projet du leader Jon SIEJKA bénéficie d'une distribution internationale. Vu le nombre de nouveautés marquantes et une actualité plus que fournie, j'avais laissé de coté cet album. Malgré tout cela, ce MAGIC DANCE qui voit le jour en 2012 à Long Island, New York possède pas mal d'atouts pour que j'y jette maintenant une oreille intéressée. Il faut savoir que les américains ne vont pas révolutionner le genre mais apporter une touche personnelle non négligeable. Le travail sur le son, le mixage, les orchestrations sont millimétrés, hyper sophistiqués. La tête pensante Jon SIEJKA qui compose, produit, chante, joue de la guitare et des claviers fait preuve d'une habileté et d'une ingéniosité que j 'assimilerai à ce qu'un Tom SCHOLZ pouvait faire avec BOSTON.
Je note que la batterie tenue par Kevin McADAMS a été enregistrée à Brooklin par Anthony GALLO(John LEGEND, Carly SIMON, Jon BON JOVI) seul technicien reconnu à avoir collaboré. La volonté de Jon SIEJKA a été d'explorer d'autres horizons. C'est vrai que l'ensemble est hyper engageant, attrayant et varié justement. Cette mixture entre AOR, Pop, Modern Rock, Synth-Pop prend bien. C'est le genre d'album qui au début s'écoute sans réfléchir, puis après plusieurs passages m'amène à me dire : « Mais c'est vraiment pas mal du tout ! ». Un You're Holding Back est typique d'un AOR pur avec des claviers scintillants et une guitare rutilante. La mélodie est radieuse et me procure un plaisir auditif plus que positif. Plus léger et beaucoup plus Pop Never Go Back me ramène sur des mélodies à la 7th HEAVEN. Légèrement dansant et sans prise de tête ce titre engendre une belle fraîcheur à ce New Eyes. La diversité des ambiances est de mise.
Ce These Four Walls et ses guitares plus hard sont un des moments forts de l'album. Le refrain très travaillé me séduit. Plus classique mais néanmoins attachant le mid-tempo Please Wake Me est doté d'une mélodie entêtante. Je « plonge » allègrement dans ce bain constitué d'un AOR précieux et raffiné. Dans le même registre Cut Beneath The Skin et ses claviers ondoyants a une petit goût du passé. Un morceau bien FM, élaboré et lumineux qui est d'une infinie délicatesse.
Vient un When Nothing's Is Real qui selon moi est un tube dans l'esprit d'un ONE DESIRE, TASTE ou CREYE. Choeurs imposants, une mélodie et un refrain au lyrisme charmeur et un son puissant me font craquer. Nuancé et panaché comme ce Better Things limite New Wave, Pop, quelque part entre ALPHAVILLE, EURYTHMICS,
HUMAN LEAGUE et Bryan ADAMS. MAGIC DANCE prouve qu'il est un groupe hybride mais qui sait maintenir l'adhésion de l'auditeur.
Plus nerveux, For A Time( For End Of My World ) où dominent les claviers reste dans les mêmes contrées. Le savoir faire mélodique est évident.
Looking For Love renoue avec un AOR éclatant au refrain brillant. La ballade New Eyes commence tranquillement puis gagne en intensité, pour finalement devenir un de ces titres qui inexorablement se grave dans ma tête. Un album classique mais pas si vintage que cela, hyper agréable. Si vous aimez l'AOR sous toutes ses formes, New Eyes devrait vous satisfaire et vous détendre.

When Nothing's Real : cliquez ici

These Four Walls : cliquez ici

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