Français  
Accueil    Association    Liens    Livre d'or    Contacts 
Login: Passe:
 
S'inscrire gratuitement
Votre panier est vide
0 article
Valider votre panier
Chronique
SLUSH - Lizard skin

Style : Rock
Support :  MP3 - Année : 2019
Provenance du disque : Reçu du groupe
7titre(s) - 50minute(s)

Site(s) Internet : 
SLUSH BANDCAMP

Label(s) :
Auto Production
 (15/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 12/04/2019
Blues, folk et rock à l'os
SLUSH est un trio originaire de Brooklyn, qui avait déjà commis en 2016 un premier album intitulé American Demons. Lizard Skin prend la suite, auto-produit par des musiciens dont on comprend très rapidement qu'ils n'ont cure de se situer dans les canons musicaux en vogue actuellement. Leurs influences sont bien davantage à chercher du côté du Blues primitif, du Rock le plus rêche et du Folk le plus dépouillé. Une simplicité dans les moyens qui se retrouve à l'identique dans des compositions qui, qu'elles soient rageusement électriques ou acoustiques, demeurent toujours très lisibles et directes dans leurs structures.

N'allons pas en déduire que cette simplicité presqu'archaïque dans un contexte Rock se traduit par une musique facile à appréhender. Ici, les riffs de guitare sont épais et crépitants, lugubres comme du Tony IOMMI à ses débuts. Non pas que SLUSH s'inscrive le moins du monde dans l'univers du Heavy Metal mais il patauge dans le même marigot originel, à savoir celui du Blues basique confronté aux possibilités tout aussi dépouillées de la saturation électrique. Hormis dans son versant acoustique et Folk, ce Blues-ci s'avère immanquablement rampant, hostile, maladivement obsédant, comme plongé dans un bain de Sludge boueux.
Quand le trio anime quelque peu les débats avec un format Rock plus tranchant sur le titre Megalodon, les rythmiques s'animent d'un groove épais mais le rendu d'ensemble demeure malsain : pour s'en convaincre, il n'y a que se frotter au solo de guitare d'un psychédélisme grinçant et dissonant !

Les deux dernières compositions de l'album marquent une démarcation notable par rapport au reste des compositions. Cortex The Killer (clin d'oeil au morceau Cortez The Killer de Neil YOUNG, influence déjà relevée sur le titre éponyme) débute lentement en mode acoustique et instrumental, avant que des cordes se glissent à mi-parcours dans un ensemble qui s'intensifie au gré de psalmodies vocales psychédéliques en diable : un peu comme si l'Americana fusionnait avec le VELVET UNDERGROUND période John CALE.

En clôture d'album, On The Silver Globe fait office de monstre, tant par sa durée (plus de douze minutes) que par ses rythmiques pachydermiques, par ses guitares follement hystériques en seconde partie de morceau. Là, c'est plutôt le fantôme de BLUE CHEER qui entre en collision avec les inconforts maîtrisés du Post Rock !

Vous l'aurez compris, Lizard Skin n'est pas un album facile d'accès mais il est le fruit d'un travail sincère et intègre.
COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié (Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.
 Actions possibles sur la chronique
Enregistrer la chronique au format .PDF
Afficher la version imprimable de la chronique
Envoyer la chronique par email
Ecrire un commentaire
Poser une question sur la chronique
Signaler une erreur
Chroniques du même style
ROYAL REPUBLIC
Weekend man
KEVIN K
The successful loser
THE FOXY LADIES
Not sorry
ALICE IN CHAINS
Dirt
AMBASSADOR
Insatisfacción
Chroniques du même auteur
HAMMERHEAD
Destroyer
WITCHFINDER
Hazy rites
KING HEAVY
King heavy
KING GOAT
Conduit
MR. PLOW
Maintain radio silence
© www.metal-integral.com v2.5 / Planète Music Association (loi 1901) /