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09/10/2019
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BLACK MAMBA
 
BLACK MAMBA est un quartette transalpin, ayant déjà publié un premier album baptisé Heritage (chroniqué ici : cliquez ici)et donc l'effectif est aux trois-quarts féminin. A l'écoute de ce second opus, on peut féliciter le groupe d'avoir choisi pour patronyme le nom d'un serpent aussi redoutablement venimeux qu'esthétiquement splendide. Car BLACK MAMBA pratique avec assurance un Hard Rock carré, tranchant et vif, assez typique des années 80 : riffs acérés, guitare solo incisive, lignes de basse tendues et claquantes, batterie sèche, BLACK MAMBA va à l'essentiel grâce à des compositions concises.

Pour autant, le groupe n'oublie pas en chemin une dimension essentielle : la mélodie. En la matière, c'est la chanteuse Martina CORI qui se charge de rendre attractives les dix compositions originales figurant sur l'album. Elle possède un timbre médium, profond, capable de modulations parfaitement dosées vers les graves et les aigus, et parvient à insuffler une dramaturgie énergique et expressive, adaptée à chaque titre.
Au bout du compte, notre attention se trouve happée par une foule d'accroches mélodiques et rythmiques qui garantissent que le groupe ne mise pas uniquement sur l'énergie des fondamentaux du Rock haute tension et du Hard Rock de base. Sur Warrior Pt 1, BLACK MAMBA adopte même une tournure plus dépouillée et posée reposant sur une guitare acoustique et la voix profonde et sensible.

J'ai évoqué les compositions propres au groupe, auxquelles il faut ajouter une reprise du mythique Detroit Rock City de KISS, instrumentalement fidèle, la plus value résidant dans ce chant féminin qui emprunte les lignes de chant originelles de Paul STANLEY, sans toutefois en singer le timbre éraillé. Il fallait oser...

Au total, BLACK MAMBA livre un album attractif, diablement efficace et fort plaisant. Vérifiez par vous-mêmes avec la vidéo de Watch Me When I Fail : cliquez ici
Alain
Date de publication : mercredi 9 octobre 2019