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Chronique
AERODYNE - Damnation

Style : Hard Rock
Support :  MP3 - Année : 2019
Provenance du disque : Reçu du label
10titre(s) - 46minute(s)

Site(s) Internet : 
AERODYNE FACEBOOK

Label(s) :
Rock Of Angels Records
 (17/20)

Auteur : rebel51
Date de publication : 13/10/2019
Bel album de hard rock de la part de ces jeunes suédois !!!
Les Suédois d’AERODYNE après un 1er album éblouissant, Breaking Free, sorti en 2017 chez Street Symphonies Records, reviennent à la charge avec Damnation. Leur hard rock très typé 80’s, remarquable de puissance et bourré de mélodies, avec un son d’enfer, des chœurs flamboyants, avait déjà épaté votre serviteur. Leur grande capacité musicale et leur enthousiasme si criant sur Breaking Free fut telle que l’album fut épuisé 3 semaines après sa sortie ! Avec un nouveau bassiste Thomas BERGGREN et un nouveau vocaliste Marcus HEINONEN, AERODYNE poursuit sa route très 80’s sur ce Damnation, qui débute par un instrumental, suivi du très énergique Out For Blood, agrémenté de chœurs typiques hard US et ma foi çà décoiffe sévère.

Mais l’orientation musicale de Damnation vire un peu au speed metal, en puissance et en finesse à la fois sur Kick It Down, avec hurlements et grosses guitares survitaminées. Rien de déplaisant bien au contraire car la suite de ce nouvel album reste très ancrée, volontairement, dans une mouvance hard rock des plus classiques, avec un gros son, de l’entrain et une exaltation sans cesse renouvelée, comme sur March Davai. Si Murder In The Rye fait penser à du metal et semble très conventionnel en fait, AERODYNE met les bouchées doubles sur la seconde partie de Damnation pour nous offrir de véritables brûlots, tous aussi déjantés les uns que les autres, comme Kill Or Be Killed.

C’est ainsi que surgit le titre phare de cette galette, Damnation, qui revient aux principes mélodiques déjà présents sur le 1er album, absolument épatant, empreint de cette énergie retenue, avec des guitares énormes et beaucoup de subtilités instrumentales, un vrai régal ! La voix de Marcus HEINONEN se veut plus sensuelle et plus glam sur ce titre ce qui accentue le côté mélodique du titre, le solo de guitare venant à point pour compléter une composition de haute tenue.

La fin de ce Damnation se veut forte en gueule et toujours aussi puissante, The Nihilist, un brin progressif, déchire à mort et met l’accent sur les riffs, les envolées vocales endiablées et une excellente rythmique. Love Eternal va clore d’une façon éclatante ce Damnation de feu, de force et toujours axé sur un jeu de guitares absolument décapant, les guitaristes Johan BERGMAN et Daniel ALMQVIST régalent encore sans accroc et avec une conviction énorme.

Un bien bel album certes classique, avec du metal et du hard rock puissant, plus qu’attachant et d’un niveau élevé, mais en Suède plus rien n’étonne de ce côté-là, pour des musiciens en progression évidente, en 2 mots : fougueux et percutant !!!

Kick It Down : cliquez ici

March Davai : cliquez ici
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