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09/11/2019
Unbroken
CARL DIXON
 
Carl DIXON, musicien canadien, est surtout connu comme étant le vocaliste de CONEY HATCH, un des grands groupes canadiens de hard rock mélodique des 80 ‘s, qui est d’ailleurs revenu sur le devant de la scène en 2013 avec un 4ème album tout simplement intitulé Four. Mais ce chanteur d’exception a sorti tout de même 7 albums solo, les plus connus étant : One en 1993, Into The Future en 2001, axés vers un rock mélodique de haut niveau et Whole ‘Nother Thing en 2017, sur AOR HEAVEN d’ailleurs, dans un cadre un peu plus blues pour ce dernier effort. Après la réédition de One en octobre 2019, voici que déboule le 4ème album solo de Carl DIXON, Unbroken, marqué par son excellente collaboration avec le guitariste Robert BOEBEL (FRONTLINE, PHANTOM V).

Ce qui me frappe d’entrée est le son superbe et qui me fait irrémédiablement penser à celui de One, mais en plus moderne et plus intense, avec une mélodie bien entêtante, c’est déjà une entame forte en gueule, avec Can’t Love A Memory (cliquez ici). Les guitares magnifiques de Robert BOEBEL viennent à point nommé soutenir ce titre excellent et très proche de ce que FRONTLINE proposait dans les 90’s, on sent déjà la marque de fabrique de Robert BOEBEL. C’est incroyable comme le fan que je suis se retrouve transporté de joie par les développements mélodiques si proches de ce que FRONTLINE nous gratifiait avec ses albums d’anthologie. Certes, ce n’est pas un copier-coller, de grosses guitares avec de belles mélodies comme sur Bowl Me Over, bien accompagnées par cette voix superbe, chaude et si attachante de Carl DIXON, seront le cadre de ce Unbroken de folie.

Non Carl DIXON ne fait pas du FRONTLINE sur ce Unbroken, il se démarque par sa capacité à écrire de la bonne musique, mélodique, rageuse, et ce avec un gros son, décapant et rutilant : Nothing Last Forever est en l’archétype d’ailleurs. Les batteurs qui officient sur ce disque sont Mark SANTERS et un nouveau venu Dylan GOWAN (VESPERIA, CARDINAL STREET), et ils assurent un max, je vous le garantis. La production assurée par Robert BOEBEL ne souffre d’aucune faiblesse, elle est percutante, racée, en un mot grandiose. Les intros sont soignées, les riffs sont magnifiques, les mélodies sont solides et enveloppent l’auditeur sans relâche (comme sur le sublime Every Step Of The Way) et le plaisir d’écoute s’amplifie au fur et à mesure que les titres défilent sans temps mort. Même la ballade All My Love And Hopes For You aux forts relents de FRONTLINE à la moitié de l’album garde l’auditeur en éveil par sa puissance mélodique et sa rigueur instrumentale, avec ce son de guitare, je le répète, si caractéristique, de Robert BOEBEL.

Le hard rock mélodique puissant et excitant de Carl DIXON et de Robert BOEBEL m'enchante encore davantage sur la seconde moitié de Unbroken, avec des compositions exaltantes, riches, décapantes et diablement torrides, comme This Isn’t The End, les guitares incandescentes du sieur BOEBEL mettent le feu, rythmées par une batterie impeccable et omniprésente. Il n’y a aucun titre faible sur ce Unbroken, c’est tout le contraire, ca pulse du début à la fin et tout est vraiment rythmé à la perfection, que ce soit Drive Just Drive, du bonheur en barre ce titre, Roll The Dice, qui fait furieusement taper du pied, quel régal ! Et les 2 derniers titres transporteront encore et encore l’auditeur dans une extase mélodique toujours renouvelée, Keep The Faith d’abord puis le titre phare Unbroken pour clore de façon démente cet opus carré, énergique et en un mot tout simplement énorme.

Incontestablement, la collaboration de ces 2 musiciens hors pair aboutit à un album complètement réussi, d’un enthousiasme évident et d’une puissance de feu permanente. Une vraie explosion de hard rock cet album pour un bonheur d’écoute incessant et addictif : GÉANT !!!

Nothing Lasts Forever : cliquez ici

Every Step Of The Way : cliquez ici
rebel51
Date de publication : samedi 9 novembre 2019