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03/11/2008
The king of hell
HELSTAR
 
2008 sonne les 24 ans de carrière d'HELSTAR, groupe Texan Heavy Métal émérite, mené par son charismatique chanteur James RIVERA, après une discographie de bonne tenue (notamment le très bon Nosferatu), et un dernier disque/compil en 2007 (Sins Of the Past).
The King Of Hell, disque très accrocheur, marque le retour du line-up classique du groupe, et ne déçoit pas.

La formule tourne toujours autant autour d'un métal « Judaspriestien » (wow ! j'vais le garder, celui-là. Non ? bon) surtout bien entendu à RIVERA, qui gimmicke (mais pas à outrance) les cris de sirène du sieur HALFORD. Le chant contient cependant son petit quelque chose de « noirceur incantatrice », qui colle parfaitement à l'ambiance musicale derrière lui.

Derrière lui d'ailleurs, ça ne chôme pas. Le son n'est pas over-produit, mais la puissance de frappe est constante. Les riffs n'inventent rien, mais tout ici est synonyme d'efficacité, il s'agit juste de Heavy Métal de classe supérieure joué par des garçons dont le métier est d'autant plus affirmé qu'ils n'ont pas à rougir devant la vieille garde, loin s'en faut (oh les jolis solos !). L'ensemble est tout de même bien plus agressif que dans le passé, et même si la vitesse de certains titres pourrait rapprocher le style du Power Métal, je dirais plutôt qu'on a juste à faire ici à du Heavy agressif et varié (même si bon, cet album aurait pu s'appeler « songs in the key of ré »), trop typé pour vous donner envie de sortir un glaive. L'artwork colle avec ce qu'on entend : classique, obscur, et euh ? brûlant.

Joli coup de la part du groupe, qui devrait à mon sens trouver autant son public dans l'ancienne garde que dans la nouvelle, ses chansons étant balancées d'une manière qui n'a pas vieilli, ça s'appelle certainement le talent. Tout le monde s'y essaie, tout le monde n'y parvient pas. HELSTAR, si. Non mais!
Phil "KOB"
Date de publication : lundi 3 novembre 2008