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Chronique
SORCIA - Sorcia

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2020
Provenance du disque : Reçu du label
7titre(s) - 45minute(s)

Site(s) Internet : 
SORCIA FACEBOOK
SORCIA BANDCAMP

Label(s) :
Incineration Ceremony Recordings
 (15/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 24/03/2020
Un peu plus que du doom classique
Trio originaire de la région de Seattle, SORCIA livre un premier album dont on pourrait croire qu'il s'agit d'un énième opus s'inscrivant dans la veine traditionaliste ouverte dans les années 80 par SAINT VITUS, THE OBSESSED et PENTAGRAM. On trouve en effet dans le style du groupe un goût analogue pour les rythmiques bourbeuses, pour les riffs fauchés dans la réserve de maître IOMMI, pour des solos pâteux et bluesy, pour les breaks soudains, pour les vocaux au phrasé lancinant, pour les grooves pesants (mazette, ces lignes de basse métalliques et tendues !).

Mais assez rapidement, on réalise que le substrat majoritairement issu du Doom Metal classique subit une injection plus rugueuse qu'à l'accoutumée. On sent comme des relents Sludge émanant de rythmiques poisseuses, particulièrement lourdes et épaisses. De même, le chant du guitariste Neal De ATLEY se fait fréquemment guttural, comme possédé par une colère dévastatrice.

Sa collègue bassiste Jessica BRASCH ne se contente de débiter des poutrelles en pur acier, elle intervient ponctuellement au micro, d'une voix atone qui évoque certains aspects du Rock indépendant et du Grunge ; c'est notamment le cas sur le morceau le plus long de l'album (neuf minutes), Stars Collide, qui alterne passages doux mais flippants, chantés par la dame, et explosions telluriques où les vocaux démentiels de De ATLEY prennent le relais. Un tel monument crée une atmosphère oppressante, malsaine, non dépourvue d'un psychédélisme cauchemardesque.

Les nostalgiques de la frange la plus massive du Grunge ne seront pas étonnés d'apprendre que l'album a été enregistré sous la houlette de Tad DOYLE, leader du groupe TAD (auteur d'une brochette d'albums qui valaient leur poids en fonte dans la première partie des années 90), et que le mastering a été réalisé par Jack ENDINO, ancien musicien de SKIN YARD, puis metteur en son au service de NIRVANA, SOUNDGARDEN, L7, MUDHONEY, TAD et des centaines d'autres. Pas étonnant que l'on retrouve ce son à la fois cru et massif !

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