18 / 20
23/01/2022
The monster roars
MAGNUM
 
Il y a un peu du changement chez MAGNUM ! La pochette (surprenante) n'est pas signée Rodney MATTHEWS mais Rob BARROW. Pour rappel, un nouveau qui n'est pas un inconnu est arrivé à la basse depuis 2020 (The Serpents Rings). Il s'agit de Dennis WARD (PINK CREAM 69, KHYMERA, PLACE VENDOME), un musicien complet et renommé. Et la musique a-t'elle changé pour autant ? Le hard rock mélodique flamboyant propre aux britanniques a-t' il évolué ? Et bien à l'image de la pochette l'atmosphère de cet album est plus sombre, plus "dramatique". La "signature" MAGNUM demeure mais avec des mélodies envoûtantes. Il se dégage une ambiance étrange proche de la fascination. Je crois que la voix de Bob CATLEY y joue un rôle non négligeable. Le son et surtout la guitare de Tony CLARKIN plus brute, plus hard rock rajoute cette impression tragique. Attention je vous promets presque une heure de musique intense, riche et inspirée. MAGNUM reste MAGNUM ! Il y a pas mal de petits joyaux comme ce Your Blood Is Violence avec ce riff entêtant de Tony CLARKIN. Un morceau de plus de six minutes qui m'a ensorcelé. Le refrain est soyeux et plein de grâce. Le solo de guitare de Tony CLARKIN est juste magique. La "power" ballade Walk The Silent Hours légèrement symphonique (ces claviers de Rick BENTON !) fait aussi partie de mes préférés. Le plus progressif Remember aux claviers à la structure "classique" et son refrain "catchy" est une superbe composition. Le travail sur les arrangements est sublime. Encore dans le style envoûtant All You Believe In et sa mélodie poignante et saisissante invite au rêve. Le timbre de Bob CATLEY si reconnaissable est un régal. Quand MAGNUM durcit le ton cela donne The Day After The Night Before un titre au refrain rythmé et bien rock. Un petit break progressif et hop ! La patte MAGNUM s'affiche ! Quand les britanniques s'inspirent des seventies cela débouche sur un I Won't Let You Down aux touches symphoniques. Le climat ambiant nostalgique de The Present Not The Past et ce refrain énergique me captive. Le court passage symphonique qui relance la mélodie est une petite merveille. Merveille, il en question sur le bluesy That Freedom Word. Le refrain sémillant est associé à des couplets mélancoliques. La guitare larmoyantes et les claviers romantiques font de cette composition une féerie mélodique. Malgré une guitare rugueuse la griffe MAGNUM est évidente sur Come Holy Men plus axé sur le hard rock hyper mélodique. Plus ciblé hard rock The Monster Roars voit un Bob CATLEY rageux sur le refrain. L'esprit et l'habilité de composition de Tony CLARKIN y sont incontestables. Un No Steppin' Stones et ses orchestrations est un titre festif, joyeux et très rock'n'roll. Les sonorités acoustiques sont la base d'un Can't Buy Yourself In Heaven. Il y règne un climat un peu vintage, médiéval. Un beau intermède instrumental enrichit la chanson. Cet album voit MAGNUM continuer son évolution. Les britanniques ont eu l'intelligence de garder leur identité. Tout amoureux de l'univers de MAGNUM si retrouvera. Ce The Monster Roars est un pur régal à la fois palpitant, magnétique et même mystique. Un plaisir qui vaut un 18,5/20 !

Classement dans les "charts" : N° 5 Allemagne - N° 29 Suède - N°9 Écosse - N° 51 Grande Bretagne - N° 7 Suisse.

I Won't Let You Down : cliquez ici

No Steppin' Stones : cliquez ici
Laudrome26
Date de publication : dimanche 23 janvier 2022