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13/02/2022
Not the end of the road
KISSIN' DYNAMITE
 
Not The End Of The Game est le 7ème album studio des allemands de KISSIN’ DYNAMITE.
Si le "line-up" du groupe est resté stable jusque là, il semblerait que Andreas SCHNITZER, excellent batteur, se soit mis partiellement en retrait puisque c’est un autre formidable musicien qui a enregistré les parties batterie, à savoir Sean LANG. Superbe travail ! Andreas a, en revanche, encore co-écrit une bonne partie des titres de l’album. Démarré en 2008, l’aventure KISSIN’ DYNAMITE a déjà occupé plusieurs labels, EMI pour les 2 premiers albums, Steel Of Swabia (2008) et Addicted To Metal (2010) cliquez ici, AFM pour Money, Sex & Power (2012) cliquez ici Megalomania (2014), cliquez ici et Generation Goodbye (2016) cliquez ici, Metal Blade Records pour Ecstasy (2018) cliquez ici et enfin Napalm Records pour ce dernier album.
Depuis Generation Goodbye, Hannes BRAUN poursuit son œuvre d’écriture, d'interprétation derrière le micro, de mixage et production. Le son est excellent et correspond bien à l’évolution musicale du groupe. Car oui, depuis 2008, la musique de KISSIN’ DYNAMITE se transforme pour embrasser sur cet album un Hard-Rock mélodique fort addictif. Not The End Of The Road, What Goes Up, Only The Dead, Yoko Ono, All For A Halleluja, No One Dies A Virgin, Defeat It, Voodoo Spell sont des hits imparables. Couplets, refrains, chœurs hyper addictifs, la voix est mise en avant, ça claque, c’est rythmé et montre un KISSIN’ DYNAMITE très inspiré. Du Hard-Rock à l’allemande comme je l’aime ! Pas le méga gros son comme sur certains albums précédents mais parfaitement nerveux pour le style !
Il nous reste 4 titres qui me laissent un peu plus perplexe, sans pour autant me déplaire. En plage 4, Good Life est un mid-tempo plutôt surprenant de la part du groupe. KISSIN' DYNAMITE s’éloigne du Hard-Rock pour un Rock à la rythmique presque folk, en tout cas acoustique avec une ambiance presque celtique mais très light au milieu qui me surprend un peu. Un titre qui me rappelle un peu BON JOVI dernière période. Les voix féminines font leur effet, Charlotte WESSELS (DELAIN) et Guernica MANCINI (THUNDERMOTHER) et Jörg ROTH apporte aussi son talent à ce titre. Le refrain est du pur KISSIN’ DYNAMITE. En plage 6, retour sur les terres de BON JOVI dernière période avec des claviers et un Coming Home très inspiré. Même punition « BON JOVIESQUE » pour le titre le plus faible, à mon avis de l’album, la ballade mélancolique Gone For Good (plage 9) qui peine à décoller jusqu’à un refrain bien mélodique. Rien de désagréable mais ce dernier titre n’est pas indispensable dans la carrière du groupe ni sur cet album… D’autant plus que débarque en fin d’album (plage 12) le slow Scars, pas franchement désagréable mais, même si comparaison n’est pas raison, KISSIN’ DYNAMITE nous en a offert des plus poignantes… Le violon (Heike SCHUCH) se laisse apprécier… Un zeste de BON JOVI traîne aussi dans le coin... À noter, la présence pour des chœurs et co-écritures de Anna BRUNNER (EXIT EDEN). Billy KING chante sur tous les chœurs.
En résumé, j’ai trouvé ce Not The End Of The World bien supérieur à son prédécesseur pour la partie nerveuse, soit 8 chefs-d’œuvre de Hard-Rock mélodique, et 2 titres sur la partie ballades/slow m’auraient largement suffit. 10 titres sur 12 de ce niveau là, je suis ravi !
KISSIN’ DYNAMITE en a encore sous le capot !

Not The End Of The Road : cliquez ici

Coming Home : cliquez ici
Rémifm
Date de publication : dimanche 13 février 2022