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Chronique
PHANTOM SPELL - Immortal’s requiem

Style : Prog Heavy / Prog Metal / Prog Rock
Support :  MP3 - Année : 2022
Provenance du disque : Reçu du label
8titre(s) - 40minute(s)

Site(s) Internet : 
PHANTOM SPELL FACEBOOK
PHANTOM SPELL BANDCAMP

Label(s) :
Wizard Tower records
 (17/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 11/08/2022
Heavy prog à la mode 80's : savoureux !
Le guitariste, chanteur et compositeur britannique Kyle McNEILL a déjà fait montre d’une productivité raisonnable au sein de son groupe de Heavy Metal classique SEVEN SISTERS, avec trois albums entre 2016 et 2021. Cela dit, notre homme a à cœur de montrer une autre facette de son talent artistique en se lançant dans un projet se revendiquant d’influences progressives. Certes, mais encore ? La biographie officielle fournie avec l’album, évoque successivement les noms de KANSAS, YES et Steve HACKETT (guitariste au début de GENESIS, puis auteur d’une prolifique carrière solo). La réalité, après plusieurs écoutes, amène de facto à rechercher d’autres références, moins liées à un Rock progressif luxuriant dans son interprétation et dans ses arrangements, démonstratif et ampoulé dans ses effets dramatiques. Non pas que le niveau des musiciens à l’œuvre au sein de PHANTOM SPELL soit critiquable ; seulement, les compositions demeurent incontestablement moins complexes et moins épiques que celles des références citées juste avant.

En fait, les noms qui me sont venus à l’esprit en écoutant ce premier album sont ceux de formations alliant Hard Rock, Heavy Metal et Rock progressif, à l’instar de MAGNUM et de STYX à leurs débuts, d’URIAH HEEP, de SARACEN ou des premiers albums de FATES WARNING. La limpidité et le mordant des harmonies de guitares m’évoquent également les albums trop oubliés de WISHBONE ASH à la fin des années 70 et au début des années 80. Vous l’aurez compris, ce qui caractérise avant tout le répertoire proposé par PHANTOM SPELL est la ligne claire : chant clair mixé au premier plan, riffs de guitare nerveux dominés par des guitares solos avant tout axées sur la mélodie, arrangements de claviers, section rythmique souple. La plupart des compositions affichant des durées brèves (autour de quatre minutes), on ne peut que relever le souci de maintenir l’agencement de séquences successives (en termes de tempos, de rythmes et d’ambiances) dans des limites raisonnables, afin de conserver un impact efficace. Force est de constater que PHANTOM SPELL fait montre d’une réelle efficacité en la matière !

Evidemment, sur les deux compositions dont les formats s’avèrent nettement au-dessus des autres, le groupe explose littéralement, avec tact et finesse, ce qui n’exclue ni la technicité, ni la nervosité. Ainsi, Blood Becomes Sand (7’37) multiplie les séquences, tout en conservant un haut niveau d’intensité dramatique. Dominant l’ensemble de l’album du haut de 8’30, Dawn Of Mind impose une majesté, une théâtralité et une sensibilité maximales, alternant séquences franchement lyriques et épiques, et passages plus tempérés et délicats : une pure merveille !!!

Reste à évoquer une singulière reprise qui figure sur cet album. Avant tout connu comme un virtuose du Blues Rock, le guitariste et chanteur irlandais Rory GALLAGHER était avant tout un explorateur curieux, dont les divagations attentives donnèrent lieu à autre chose que des Blues, des Blues Rock, des Boogies. Paru initialement en 1976 sur un des albums les plus variés et subtils du maestro, Calling Card, le morceau Moonchild se trouve ici respecté, dans une version forcément différente, plus emphatique et épique, preuve que Kyle McNEILL a bien saisi l’intention originelle du génial guitariste irlandais d’insuffler une dimension dramatique et tendue. A l’époque, le producteur Roger GLOVER, ancien bassiste de DEEP PURPLE, avait accompagné cette évolution, notamment en soulignant les arrangements de claviers. Logique ici respectée, avec un surcroît de profondeur aux sonorités forcément datées aujourd’hui (là où elles sonnaient à la pointe du progrès à l’époque !).

En dépit de sa démarche faisant globalement profil bas, PHANTOM SPELL installe fièrement une intention dont on a franchement envie d’entendre de futurs développements, tant s’avèrent attractives sa maîtrise sensible et passionnée du Heavy Metal 70’s et son maniement expert des exigences d’un Rock raisonnablement progressif. A vrai dire, sans vouloir froisser quiconque, j’attends le second album de PHANTOM SPELL avec davantage d’impatience que le quatrième opus de SEVEN SISTERS.

Vidéos de Seven Sided Mirror cliquez ici et de Keep On Running cliquez ici
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Pumpkin-T Le dimanche 21 août 2022

Ville : MARSEILLE
C'est indéniablement un album des plus intéressant. Quand je l'écoute, certains morceaux me transportent - probablement au niveau des superbes constructions mélodiques et d'une ambiance sonore que je situe plus dans les 80s - vers le registre d'un Time Tells No Lies de PRAYING MANTIS, ou The Offering d'AXE...
Commentaire de Alain : Oui, il y a un côté "ligne claire" dans tout ceci.
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