ARCTIC RAIN - Unity
Style : Hard Rock
Support :
MP3
- Année : 2023
Provenance du disque : Reçu du label
11titre(s) - 53minute(s)
Site(s) Internet :
ARCTIC RAIN FACEBOOK
Label(s) :
Frontiers Records
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  (19/20)
Date de publication : 20/01/2023
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Comment la pluie arctique peut-elle faire autant de bien ?
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Dire que j'attendais avec impatience la sortie du deuxième album de ARCTIC RAIN est un euphémisme. Il faut dire que le premier effort du groupe, The One, m'avait littéralement soufflé. A ce sujet, je vous invite à lire la chronique, par Laudrome26, de ce petit bijou ( cliquez ici). Alors, oui, il sont suédois, oui, ils donnent dans le Hard FM, oui, on en a entendu des tonnes ces dernières années. Mais ce qui fait la différence, c'est qu'ici, une petite touche de rock progressif fait son apparition. Quand, en plus, vous avez la qualité des compositions, l'enregistrement puissant et clair, les chœurs, la guitare virtuose au possible et puis ce chant, que j'adore, alors tout est réuni. Depuis le précédent opus, quelques changements sont intervenus dans la composition du groupe. Kaspar DAHLQVIST est venu remplacer le talentueux, que dis-je, l'incontournable Pete ALPENBORG aux claviers et Richard TONYSON en a fait de même à la batterie en venant suppléer Jonas JONSSON. La basse est tenue par Gert DAUN. Surtout, Tobias JONSSON et Magnus BERGLUND, les piliers du groupe, sont toujours présents, respectivement au chant et aux guitares. Enfin, le groupe n'est pas avare sur la durée avec pas loin d'une heure de musique au compteur.
One World débute en mode rock progressif, ce qui peut paraître surprenant pour un groupe catalogué Hard mélodique. Assez rapidement la touche Hard FM revient, mais combinée avec cette patte progressive que l'on peut retrouver chez CIRCUS MAXIMUS, par exemple. La ligne mélodique est très travaillée et je constate que la guitare de Magnus BERGLUND commence déjà à faire des siennes, avec un solo de toute beauté. Un hard mélodique costaud s'installe ensuite avec Unity et sa rythmique bien appuyée. Je me retrouve tout de suite sur les terres de H.E.A.T ou W.E.T. Le refrain est comme une évidence, mais ça, on en a l'habitude avec les suédois. La guitare est majestueuse avec des passages à la KANSAS de la grande époque, le tout dans une ambiance Hard symphonique sur un solo que n'aurait pas renié Kerry LIVGREN. Si vous aimez la guitare, vous allez être servis avec Fire In My Eyes, qui démarre en trombe sur un gros riff, histoire de bien planter le décor. C'est du lourd, avec un travail colossal de la guitare, et un refrain brillant. La guitare fait un véritable festival, que ce soit rythmiquement ou en solo, un solo au cours duquel les claviers viennent tranquillement se joindre à la fête. Peace Of Mind, poursuit sur le même rythme frénétique, avec une intro aux claviers, typiquement années 80. D'ailleurs, c'est le morceau entier qui est marqué de cette empreinte, le tout renforcé par les choeurs ad hoc . La guitare est virevoltante à souhait et les claviers viennent encore une fois se mêler à la guitare sur le solo.
Laughing In The Rain, c'est comme un train qui atteint sa vitesse de croisière pour ne plus s'arrêter, avec une basse/batterie qui ne lâche pas l'affaire et toujours cette superbe voix qui me prend aux tripes. Believe est le premier morceau calme, avec une intro au piano enrichie par des chœurs sublimes. Tobias JONSSON se lâche, toute gorge déployée et c'est impressionnant. Le solo est à l'avenant. Je tiens à préciser que, si la guitare est omniprésente sur cet album, les claviers ne sont cependant pas en reste, car ils tiennent une place importante dans les arrangements et donnent de la couleur aux morceaux. Out Of Time permet encore à Tobias JONSSON de faire étalage de tout son talent. C'est très mélodique et le refrain est magnifique comme d'habitude. Vers la fin, un piano accompagné par des cordes fait son apparition, pour laisser place à la guitare souveraine de Magnus BERGLUND. La preuve est faite que nous sommes bien dans la cour des grands guitaristes, du niveau d'un certain Magnus KARLSSON. King Of The Radio est un brûlot de Hard Rock. Ça bastonne sévère, et moi j'aime bien. La guitare de Magnus BERGLUND me régale, suivie au plus près par les claviers et il y a cette batterie qui enfonce bien le tempo....dans ma tête.
When We Were Young est une "master-piece" du Hard mélodique. La ligne vocale est limpide, évidente, bien soutenue par des choeurs de toute beauté. Le refrain à la HAREM SCAREM est absolument imparable. C'est vraiment un modèle , que tous les amateurs de ce type de musique se doivent d'écouter. Le riffage est de premier ordre, et puis, il y a ce magnifique chant de Tobias JONSSON, surtout lorsqu'il monte dans les aigus. Quelle présence ! Voici donc un titre superbement écrit, avec un solo de guitare à plusieurs étages, merveilleusement mélodique et tout en virtuosité, introduit de manière originale par un enchaînement de roulements de batterie. Quel régal ! Un morceau qui aurait pu être écrit par Erik MARTENSSON, patte suédoise oblige !
Time For A Miracle, c'est un mid tempo qui vient légèrement calmer le jeu, mais juste un peu ! Je ressens encore une fois l'influence d'un Hard/Prog symphonique à l'américaine, avec le chant doublé sur le refrain et les claviers bien typés. Le début de The Road Goes On est un pur délice avec un splendide duo piano/voix, puis les arpèges de guitare viennent enrober le tout en douceur. C'est un morceau lent, tout en émotions. Tobias JONSSON m'impressionne encore avec son registre vocal très étendu. Bien sûr, Magnus BERGLUND ne peut s'empêcher de venir placer une jolie ligne de guitare pour finir le titre délicatement.
Le groupe surmonte parfaitement l'écueil redoutable du deuxième album, en étendant son champ musical vers un Hard/Prog qui lui va comme un gant et lui ouvre de nouvelles possibilités, sans pour autant renier le rock mélodique qui est sa marque de fabrique.
L'album sort le 27 janvier.
Fire In My Eyes : cliquez ici
Unity : cliquez ici
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