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Chronique
LAST IN TIME - Too late

Style : Hard Rock
Support :  MP3 - Année : 2024
Provenance du disque : Reçu du label
9titre(s) - 44minute(s)

Site(s) Internet : 
LAST IN TIME FACEBOOK

Label(s) :
Rockshots Records
 (19/20)

Auteur : JMM213
Date de publication : 24/12/2023
Aucun retard à l'allumage !
J'ai un certain faible pour les groupes transalpins. À quoi cela tient-il ? Je ne sais pas, peut-être à l'atmosphère mélodique qui se dégage systématiquement de leurs productions, et ce, quelque soit le style joué. Voici donc ma 5ème chronique d'un groupe italien depuis le début de l'année 2023. LAST IN TIME est le groupe dont il s'agit. C'est pour moi une belle petite trouvaille, et je n'en suis pas peu fier ! D'ailleurs, pour être tout à fait exact, au lieu de parler de groupe, je devrais plutôt évoquer un projet qui n'est pas placé, pour une fois, sous l'égide de Frontiers Records, et c'est à souligner. Il s'agit du premier album mais la maîtrise musicale est telle que je sais très bien qu'il ne s'agit pas de débutants. La prise de son est superbe, nette et puissante, faisant ressortir distinctement chaque instrument. Concernant plus précisément le style, je vais citer pour une fois le communiqué de presse qui indique que le groupe, formé en 2021, voulait enregistrer dans les styles rock progressif, Classic rock et AOR et que l'album est recommandé pour les fans de TOTO, WHITESNAKE, DEEP PURPLE, SYMPHONY X ou bien encore SAVATAGE. Que du beau monde tout ça et cela couvre un joli spectre musical, auquel je rajouter du Heavy Métal, compte tenu de l'agressivité qui pointe par moments ! Malgré cela, l'album fait preuve d'une vraie cohérence, et cette cohérence on la doit, en grande partie, à l'énorme travail de leur tête pensante, Massimo MARCHETTI qui est auteur, compositeur, chanteur, guitariste (et quel guitariste !), producteur, arrangeur, et...c'est tout ! Comme dans tout projet, il y a pas mal d'intervenants, que je ne vais pas citer, mais ils seront crédités à la fin de la chronique. Les seuls membres qui constituent l'ossature dudit projet sont, outre Massimo MARCHETTI déjà cité, Luca NICOLASI à la basse et Giacomo CALABRIA derrière les fûts. Andiamo !

Tout commence avec The Way To Rock, le premier single dont j'ai déjà dit tout le bien que j'en pensais sur notre Facebook. C'est du hard rock chauffé à blanc, comme j'aime, avec une énorme basse qui remplit tout l'espace. Igor PIATTESI, au chant, me fait tout de suite comprendre qu'il n'est pas là pour amuser le terrain, avec une ligne vocale bien charpentée, virile au possible, superbement soutenue par de très beaux choeurs féminins. Le refrain est imparable et il y a même un petit passage Métal Prog pour amener en majesté un impressionnant solo. Vous ne sortez pas indemne d'une telle claque, je vous le promets. La classe, tout simplement ! Ça enchaîne directement sur une intro à la guitare qui annonce How Long, un superbe morceau de rock mélodique. Le chant est juste parfait, loin d'être simple et débouche sur un refrain qui vient s'épanouir, surchargé en choeurs et c'est un vrai bonheur. Arrive un long solo de guitare qui est une véritable démonstration, balançant entre le hard rock et le blues rock. Le morceau suivant, très court, est un petit intermède à la guitare, qui reste assez anecdotique pour moi.

Believer In Love met en lumière, pour la première fois, Caterina MINGUZZI au chant principal, et tout de suite le ton s'adoucit. Le contraste entre les deux voix est très intéressant, avec d'un côté le velouté et de l'autre la puissance. Alors quand les deux voix chantent à l'unisson, c'est comme si un petit coin de paradis s'ouvrait devant moi. Tout cela n'empêche pas la guitare de se frayer un chemin pour se fondre entre les deux voix et rentrer en osmose avec elles. Sur ce morceau, je ne peux m'empêcher de penser à SPIN GALLERY, un autre projet, suédois cette fois-ci (Tommy DENANDER était encore dans le coup, bien évidemment), qui a sorti deux albums estampillés AOR, hautement recommandables, à la fin des années 2000. Puisqu'on est sur le chant féminin, vous en reprendrez bien un peu avec Moonlight Dreamers, le deuxième single qui fait encore mouche. L'intro à la BLACK PAISLEY, très blues rock est magnifique. La voix de Caterina MINGUZZI, qui est une véritable caresse, me fait penser à celles de Pat BENATAR et/ou Kate BUSH. Il y a beaucoup de soins apportés aux choeurs. La touche de piano qui vient soutenir le morceau est tout à fait appropriée dans le cas présent. Puis la guitare montre le bout de son nez à la fin du morceau, parfaitement accompagnée par un solo de basse dont vous me direz des nouvelles ! Inutile de vous dire que ce genre de morceau, c'est comme du miel pour mes oreilles. The Animal porte bien son nom, car c'est un brûlot qui débarque, avec des guitares qui en mettent partout. Là, je ne suis pas loin du Heavy, avec un riff qui tabasse sévère ! Et pourtant même dans cette fournaise, le chant arrive à sortir la tête de l'eau, en crachant tout ce qu'il a. Je ne vous parle pas du solo de guitare totalement débridé, à la limite du jazz-rock. Massimo MARCHETTI est en fait un véritable guitar hero, c'est dit. Comme si cela ne suffisait pas, il arrive à placer un passage en Metal prog à la fin et ça, il faut le faire ! Je vous préviens que la structure du morceau mérite amplement plusieurs écoutes pour être vraiment apprécié.

Too Late
est un morceau de plus de 7 minutes. Alors, bien sûr, avec une telle durée, il ne faut pas s'attendre au traditionnel couplet-refrain. Je comprends mieux la référence à SAVATAGE, avec cette atmosphère de Hard Rock mélancolique et mélodique. Les choeurs divins en arrière-plan viennent à un moment me chuchoter plein de choses aux oreilles, et ça, j'adore ! La voix de Igor PIATTESI joue dans une tonalité grave à souhait, un peu à l'instar de son compatriote, Johnny GIOELLI de HARDLINE. L'intervention d'un orgue Hammond en plein milieu du morceau fait son petit effet. Puis, d'un seul coup, le turbo s'enclenche, et je me retrouve avec un morceau de Métal Prog à tendance Heavy (écoutez l'impressionnante cavalcade de la basse à ce moment) suivi d'un passage piano-guitare-voix qui vient calmer le jeu pour mieux repartir sur le superbe refrain chorusé, toujours accompagné de cette guitare totalement incandescente. Quel morceau, les ami.e.s ! Départ à la AC/DC sur Mister Fantastic. Là on est parti sur du bon Hard Rock des familles. C'est du sérieux, mais même quand ça matraque fort, il y a toujours cette recherche de la mélodie avec un refrain fédérateur au possible. Le long solo m'entraîne dans un maelström qui me fait perdre tous mes repères. C'est un feu d'artifice, tout simplement ! L'album se termine en douceur avec Winter In May. Intro à la guitare sèche, jouée en harmoniques, avant qu'une ambiance apaisée ne s'installe. C'est peut-être sur cette chanson que le côté progressif du groupe se fait sentir. Le chant, assuré par Mirko MARCHETTI (certainement de la famille) est plein de grâce et de sensibilité et le solo est on ne peut plus grandiose. Quel guitariste, quand même, ce Massimo MARCHETTI !

Ce groupe est une grande et belle surprise pour moi et je suis satisfait de pouvoir vous en faire profiter par la même occasion. Je ne pouvais mieux terminer l'année qu'avec ce joli cadeau qui devrait ravir n'importe quel amateur.trice de rock, au sens large. D'ailleurs, si vous manquez d'idées pour la fin d'année, j'ai la solution.... Je pense sincèrement que ce projet est promis à un bel avenir, qui ne demande qu'à s'épanouir sur scène, car tout y est ! Pour finir, je tenais à remercier Massimo MARCHETTI, ainsi que Roberto, de RockShorts Records, qui ont bien voulu me confier ce magnifique album en avant-première.

L'album sort le 12 janvier prochain.


LAST IN TIME est composé de :

Massimo MARCHETTI: Guitares et Choeurs sur tous les morceaux
Igor PIATTESI: Chant et choeurs (1,2,4,6,7,8,9)
Caterina MINGUZZI: Chant et Choeurs (1,2,4,5)
Mirko MARCHETTI: Chant et Choeurs (Song Nr. 9)
Luca NICOLASI: Basse sur tous les morceaux
Giacomo CALABRIA: Batterie sur tous les morceaux
Alessio MOSCONI: Claviers (1,2,4,5)
Emanuele LO VERDE: Claviers (6,7,9)
Andrea LO VERDE: Claviers (8)
Invité spécial, Samuele BENINI : Piano solo (5)


The Way To Rock : cliquez ici

Moonlight Dreamers : cliquez ici
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