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17 / 20
28/05/2025
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THAMMUZ
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Après loupé le premier album de ces Hollandais (Into The Great Unknown, 2020), nous nous étions rattrapés en appréciant à sa juste valeur le second opus (Sons Of The Occult, 2022, cliquez ici). Fort heureusement, ce troisième album confirme les bonnes impressions quant aux fondamentaux du groupe, avec une marge de progression assez nette. Bien que ne cédant à aucun moment à la tentation des compositions longues, le groupe semble pourtant offrir un long voyage initiatique.
La poutre maîtresse de l’édifice s’avère être la basse dont le jeu très tendu et le rendu métallique et crépitant. Sur cette base, la batterie accompagne lourdement les segments les plus puissants, sans jamais oublier la touche de subtilité qui permet d’éviter tout monolithisme. Quant aux guitares, adossées sur le couple rythmique, elles ont tout loisir de varier leurs interventions : riffs crasseux, solos bluesy, guitare acoustique… Reste le chant, clair et grave, articulé et sensible, ponctuellement rauque et colérique. Au risque parfois de se faire enfouir sous un substrat instrumental prégnant et impérieux. N’en jetez plus, la coupe est pleine, aux confins du Stoner, du Sludge et du Grunge. Stoner, car on trouve ces rondeurs rythmiques et ces riffs charbonneux, ainsi des guitares porteuses d’un psychédélisme acide. Sludge parce que les riffs de guitare et les lignes de basse privilégient fréquemment un rendu âpre – voire agressif -, lourd et visqueux. Grunge car le chant et les guitares propagent ponctuellement des ambiances angoissées et dépressives. A l’issue des écoutes répétées de ce troisième album, on constate certes le chemin parcouru, mais on réalise surtout les nombreuses pistes de développement que peut emprunter THAMMUZ à l’avenir. Vidéos de When Darkness Comes cliquez ici et Dissolution cliquez ici
Alain
Date de publication : mercredi 28 mai 2025 |
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