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Live report :  NIGHTWISH Live à Paris, avec EKLIPSE et BATTLE BEAST (POPB, le 17 avril 2012) ( EKLIPSENIGHTWISHBATTLE BEAST )
Date de publication : 22/04/2012
Auteur : metalmp
Vide... C'est l'impression que j'ai en arrivant devant les marches du POPB ce 17 avril vers 18h30. Une file de spectateurs s'étire sagement sur une centaine de mètres pour accéder à la fosse, tandis que les marches menant aux gradins sont d'un calme que j'ai rarement constaté à Paris. Est-ce dû au vacances qui viennent de débuter ou suis-je donc parmi ces retardataires qui risquent de se retrouver tout au fond de la salle sans rien pouvoir voir ? A l'intérieur, ce n'est pas la foule des grands soirs: Bercy est en petite configuration, les gradins les plus hauts masqués par des rideaux . La scène, étonnamment étroite, semble plus taillée pour une salle de la taille d'un Zénith que pour le POPB...un peu moins de 10.000 spectateurs se sont réunis ce soir, et accéder au premier rang ne m'a jamais semblé aussi aisé...

A 19h30, les lumières de Bercy s’éteignent. Sur scène, quatre chaises et deux lampadaires accueillent EKLIPSE, quatuor féminin composé de trois violonistes et une violoncelliste. Si le groupe veut être une version féminine de APOCALYTPTICA, force est de reconnaitre, malgré les encouragements du public, qu’il manque cette dose de folie qui anime le groupe masculin. La seule touche un peu « extrême » réside dans le maquillage des filles… Pour le reste, elles sont tout simplement trop sages, trop calmes, exécutant parfaitement leurs partitions mais sans apporter quoi que ce soit d’original ni de surprenant. Même si l’on connait parfaitement l’attirance de NIGHTWISH pour la musique classique, on est en droit de se demander si EKLIPSE est vraiment à sa place sur cette tournée…

Setlist EKLIPSE: ?

BATTLE BEAST fait, quant à lui, couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Son premier album, Steel, paru il y a quelque mois, frappe fort en puisant dans le Metal le plus traditionnel, et actuellement de retour en force, celui des années 80, lourd et mélodique. Si le groupe a séduit sur CD (étonnant qu’il n’ait pas été chroniqué sur Metal Intégral… On ne l’a sans doute pas reçu, dommage), que donne-t-il sur scène ? C’est simple : BATTLE BEAST porte parfaitement bien son nom, menant bataille à chaque chanson. Nitte, vocaliste au chant tout aussi mélodique que puissant, doyenne de la formation, se pose en véritable meneuse de clan, haranguant le public, l'invitant à lever les mains, sauter, bouger... Les « gamins » qui l’accompagnent ne se forcent pas pour dispenser une énergie communicative, explosive, puissante et directe. Incontestablement, on se trouve dans une autre catégorie, celle qui lorgne du côté des ACCEPT, DIAMOND HEAD et METALLICA des premières heures, et le public est totalement réceptif à cette décharge d’énergie qui précède les maîtres de cérémonies. Et même si les clichés sont nombreux - à commencer par les titres des chansons - BATTLE BEAST sait parfaitement les utiliser à son avantage, dans la plus pure et dure tradition du genre. A revoir en tête d’affiche, sans aucune hésitation.

Setlist BATTLE BEAST: Justice And Metal, Armageddon Clan, Cyberspace, Steel, Iron Hand, Victory, Enter The Metal World, Show Me How To Die

Lorsque le POPB est de nouveau plongé dans le noir à 21h15, la clameur se calme rapidement, le public se faisant attentif à ce jeu d’ombres de chaise à bascule projetée sur l’étrange rideau de scène qui tombe au milieu de Taikatalvi, dévoilant une superbe scène dominée par un écran qui projettera tout au long du concert des images toujours complémentaires aux chansons. Cet écran, cependant, n’est qu’un artifice que supplantent de très (trop ?) nombreuses explosions de gaz, des jets de flammes ou de fumée distillées pendant les presque deux heures que dure le spectacle. Un spectacle où chacun est à sa place, NIGHTWISH faisant naturellement honneur à Imaginaerium, son dernier né, réservant au public la bagatelle de 10 extraits (plus l’"outro" Imaginaerium) sur les 13 chansons que contient son dernier album ! Si Annette OLZON est désormais totalement intégrée à la formation finlandaise, si elle semble parfaitement à l’aise avec le public, avec lequel elle s’amuse facilement, son chant agréable est parfois proche de la fausse ligne vocale, notamment sur les titres d’une autre ère. Cependant, sa complicité avec Marko HIETALA, bassiste avec lequel elle partage le chant, est incontestable, tout comme avec le reste de l’équipe le très (trop ? encore) souriant guitariste Emppu.

Jusque là quintette, un nouveau musicien fait son apparition sur le très réussi I Want My Tears Back. Troy DONOCKLEY restera auprès du groupe jusqu’à Last Of The Wilds, puis le rejoindra de nouveau sur Over The Hills And Far Away de Gary MOORE à qui il est naturellement dédié. Discret, mais efficace, Troy « subi » comme tous, les explosions de gaz et autres effets pyrotechniques qui, beau parleur qu’est Marko, ne peuvent, malgré leur nombre, faire plus de bruit que ces « milliers de spectateurs que vous êtes »…

Si le spectacle est parfaitement rodé et impressionnant, je reproche deux choses à NIGHTWISH : trop de compliments qui dénaturent la spontanéité propre au rock You’re so many ! » déclare, parmi d'autre compliments et sourires extatiques, Annette avant une splendide version épurée de Nemo, alors que nombre de sièges des gradins sont vides, compliments trop polis de Marko, sourires téléphonés de Emppu…). Ensuite, seules trois chansons sont issues de la période Tarja, toutes extraites de Once, le dernier album avec la chanteuse lyrique (Wish I Had An Angel, Nemo et Planet Hell). Comme si, subrepticement, NIGHTWISH avait décidé d’oublier son glorieux passé pour imposer, vaille que vaille, Annette OLZON. Que le groupe se concentre sur ses dernières livraisons, soit, mais faut-il passer « en force » (10 titres d’Imagenaerium) et ignorer ses premières années ? Quid d’un Wishmaster, d’un The Kinslayer, She Is My Sin en lieu et place d’une des nombreuses ballades de la soirée?

Hormis ces remarques, NIGHTWISH demeure un fabuleux groupe de scène qui sait utiliser la technologie dont il dispose pour en mettre plein la vue, parfois, comme sur Last Ride Of The Day qui vient clore ce concert, de façon vertigineuse, grâce à la vidéo de montagnes russes avant une série de feux d’artifices que ne renierait pas KISS pour que finisse en beauté cette soirée. Dommage, seulement, que le public ne fut pas plus nombreux...

Setlist NIGHTWISH: Taikatalvi, Storytime, WishI Had An Angel, Amaranth, Scaretale, Slow Love Slow, I Want My Tears Back, The Crow The Owl And The Dove, The Islander, Nemo, Last Of The Wilds, Planet Hell, Ghost River, Dead To The World, Over The Hills And Far Away. Rappel: Finlandia, Song Of Myself, Last Ride Of The Day

Exceptionnellement, vous ne trouverez pas ici de clichés du concert de Paris. En effet, le nombre d'accréditations pour ce concert a, semble-t-il, battu des records... Nico vous propose ses photos du concert de LYON, le 20 avril 2012.
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