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Chronique
DIRTCAKE - Dirtcake

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  CD - Année : 2013
Provenance du disque : Reçu du groupe
10titre(s) - 41minute(s)

Site(s) Internet : 
SILVER WINGS STUDIOS WEBSITE
DIRTCAKE REVERBNATION

Label(s) :
Auto Production
 (17/20)

Auteur : Chouman
Date de publication : 19/08/2014
Futurs maîtres du stoner ?
Basé à Montréal, DIRTCAKE est fondé en 2006 par Jason MATEUS (chant et guitare rythmique) et Vincent BÉRUBÉ (batterie), bientôt rejoints par Patrice CLOUTIER (guitare) et Anis BALTI (basse). Pendant plusieurs années, le quartette fréquente assidûment de prestigieuses scènes locales. En 2013, il publie un premier album autoproduit, Dirtcake.

Si la pochette de ce LP, représentant un homme aux mains maculées d’un sang qui recouvre également sa chemise, peut évoquer un album de Metal extrême, ses auteurs n’ont absolument pas choisi une telle direction. Le groupe évolue en effet majoritairement dans le Stoner. Ce genre est notamment représenté par l’énergique In Writing, doté de lourds riffs et d’une basse rampante, ou encore par Magnum. Par sa vitesse d’exécution aussi bien que par les interactions entre ses guitares rythmique et lead, ce titre constitue un standard digne de QUEENS OF THE STONE AGE. Il convient de souligner la prestation d’ensemble du chanteur Jason MATEUS, plutôt séduisante. Son timbre se révèle agréable, et son style, assez sobre : à quelques exceptions près (le final de Bridgett In Mono), il n’affectionne pas véritablement les montées dans les aigus.

Par ailleurs, les Canadiens enrichissent parfois leur Desert Rock d’emprunts à d’autres tendances musicales. Ainsi, les couplets de Walking The Land, proposant une atmosphère sombre, effectuent une incursion dans le Grunge, tandis que les guitares tendues de The Days We Fight évoquent le Rock alternatif. De manière plus anecdotique, notons les effluves psychédéliques apparaissant dans Aka No Joo. Enfin, l’album offre de véritables digressions, avec des plages largement teintées de Metal : tel est le cas de Brass Knuckles, dont les parties lead très élaborées peuvent rappeler METALLICA, ou de Drive, caractérisé par sa section rythmique écrasante et ses vocaux saturés. Dans le même ordre d’idées, saluons un des moments les plus satisfaisants du disque, le bien nommé Dirty Blues. Ce superbe extrait, bénéficiant d’un chant écorché et d’une guitare soliste gorgée de feeling, révèle une formation également capable de briller assez loin de ses rivages de prédilection.
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