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Chronique
CIRCLE OF SILENCE - Walk through hell

Style : Heavy Metal
Support :  MP3 - Année : 2022
Provenance du disque : Reçu du label
13titre(s) - 55minute(s)

Site(s) Internet : 
CIRCLE OF SILENCE WEBSITE

Label(s) :
Massacre Records
 (18/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 01/05/2022
Un petit bijou qui brille de par sa nature passionnelle.
« La religion est pour ceux qui ont peur d’aller en enfer ; la spiritualité est pour ceux qui y ont déjà été. » (David BOWIE)


Cette citation, souvent prêtée à David BOWIE, est d’une incroyable justesse. En effet, l’Enfer, tel que la grande majorité des croyantEs, peu importe qu’iels soient chrétienNEs, musulmanEs ou jui.f.ve.s, le conçoivent n’est qu’un concept que les « représentants de Dieu sur Terre » que sont l’Eglise, l’Islam et le Judaïsme utilisent à des fins obscures de manipulation des masses peu pensantes et de contrôle des individus intellectuellement oisifs.

Pourtant, cet équivalent du Mordor, que les théologiens expliquent comme étant une place forte de l’Au-Delà, n’est qu’une chimère qui nous limite dans nos propres choix moraux. Oui, bien sûr, quelque-chose existe par-delà la Mort. Mais sa nature est toute autre. Cet entre-deux quantique n’est ni bon ni mauvais. Il ne s’agit pas du théâtre du Jugement Dernier ou du Temple de la Pesée des Âmes. Mais bien du boulevard Samsara, celui du cycle perpétuel de la renaissance. Ou de l’autoroute vers quelques dimensions parallèles.

Toutefois, l’Enfer n’implique pas forcément un emplacement mythique. Pas plus qu’il n’est l’objet d’une quelconque légende urbaine. L’Enfer existe bel et bien. Comme le disait si bien Ronnie James DIO, il n’y a pas plus de Paradis que d’Enfer. Ce sont nos comportements qui déterminent les conséquences sur nos vies et celles des autres. Ce sont les intentions personnelles qui pavent les chemins que nous empruntons vers des résultants brûlants ou paisibles. Tout comme Blaze BAYLEY, lui-même en proie à ses démons intérieurs, nous éclaire en nous confiant que l’Enfer se trouve aussi en nous, dans nos ambivalences ou nos batailles intrinsèques.

Le quidam qui croit en la religion, s’imagine souvent en être spirituel. Or, la religion et la spiritualité sont deux notions antinomiques parfaitement dissociables. On ne devient pas spirituel en épousant une confession. La spiritualité implique des expériences de vie indépendantes de la notion de religion. La spiritualité est une philosophie induite par un certain nombre d’écueils traversés durant l’existence tout autant qu’une façon de voir le monde et qu’une assimilation de leçons par l’apprentissage karmique.

La force des personnes spirituelles réside dans le fait qu’elles ont su régulièrement prendre de la hauteur face à la souffrance afin de la transcender pour atteindre une certaine forme de résilience. Les personnes religieuses, quant à elle, vivent constamment dans l’appréhension que le ciel leur tombe sur la tête sans pour autant remettre en question leur façon d’agir vis-à-vis des autres, se croyant naturellement parfaites de par leur certitude en une entité divine, se laissant guider par des (dés)ordres éthiques qui ne laissent aucune place à la tolérance ou à l’amour de son prochain. Les paroles des Tables de la Loi n’étant véritablement respectées que par une poignée de gens les ayant réellement bien comprises. Beaucoup de monde n’ayant pas intégré le fait qu’il ne fallait ni voler, ni tuer, ni juger son prochain. La majorité des humains préférant suivre leurs instincts les plus vils ainsi que la voix du Diable, visiblement plus séduisante pour eux que celle de leur cœur, de leur compassion, de leur empathie. Que la voix de la raison.

La voie de la spiritualité est, donc, une forme d’initiation hermétique destinée aux vrais méritantEs. Cellles, ceulles et ceux qui subissent les autres et leur méchanceté. Celles, ceulles et ceux qui élèvent leur conscience au-delà du prisme de la logique mathématique et du matérialisme primaire. Comme l’inoubliable Giuseppe BELVEDERE, dont la pureté restera toujours dans les mémoires de celles, ceulles et ceux qui l’ont soutenu durant ses longues années de galère parisienne.

Ou comme Björn BOEHM, bassiste et fondateur du groupe CIRCLE OF SILENCE. Qui ne sera, lui aussi, jamais omis pour tout ce qu’il a fait pour le heavy power metal et pour tout ce qu’il a enduré durant son existence. Jusqu’à ce que sa flamme s’éteigne brutalement en ce début du mois d’avril 2022.

Principal auteur des paroles du groupe, Björn mettait toute son âme dans la transcription sur papier des maux dont il souffrait. C’est ainsi que les textes de CIRCLE OF SILENCE, loin d’être aussi futiles que ceux de bon nombre de combos évoluant dans le même sous-genre musical, étaient d’une inimaginable puissance, peu importe les critiques négatives qui émanaient des médias ou des fans qui imaginaient la formation s’essoufflant progressivement au fur et à mesure du temps depuis l’excellent premier album The Blackened Halo, sorti en 2011.

Et, aujourd’hui, plus que jamais auparavant, sur Walk Through Hell, le quatrième opus des allemands, les mots de Björn se révèlent être d’une terrible et dramatique profondeur. Parce-que, quelque part, il transmet son vécu à la fois pour exorciser ses douleurs physiques et morales, mais aussi pour montrer à celles, ceulles et ceux qui sont dans la même situation qu’iels ne sont pas seulEs dans cette traversée des ténèbres. Que leur périple à travers les flammes de l’obscurité a une date de péremption, qu’il faut toujours croire en des jours meilleurs. L’espoir faisant vivre, paraît-il…

Enregistré au sein des studios COS par le quintet lui-même, mixé et masterisé par Kai STAHLENBERG aux Kohlekeller Studios, Walk Through Hell est une nouvelle fois illustré par le talentueux Francisco GARCES. La pochette, quant à elle, a été mise en page par le guitariste rythmique Christian SOMMERFELD. Walk Through Hell contient de base onze titres ainsi que deux bonus tracks dans sa version deluxe, les très bons This Is War et Fire.

Tout comme ses prédécesseurs, Walk Through Hell démarre sur les chapeaux de roue avec Down To Hell, une introduction assez courte, mais qui met en avant l’intégralité du groupe, nonobstant le chant de Niklas, qui reprend quasi immédiatement son rôle de vocaliste sur un titre bien musclé, mais très mélodique qu’est Prisoner Of Time, très IRON MAIDEN dans l’âme avec ses twin guitars et ses harmonies sur les solos, qui peut sans conteste rappeler Blood Of Enemies, le morceau d’ouverture sur The Rise Of Resistance, même si CIRCLE OF SILENCE se fait plus thrashy sur Prisoner Of Time, louchant momentanément sur le KREATOR contemporain avec ces vocaux à la limite du guttural et ces rythmiques à la fois véloces et boitillantes. Cette seconde piste de Walk Through Hell contient également quelques éléments groove metal pas désagréables, même si l’on peut trouver inadéquate cette présence impromptue dans un disque de heavy power metal. Cela dit, le ton général demeure toutefois dans le style de prédilection des allemands. Confirmation sur l’enflammé Walk Through Hell qui, à l’instar des tubes de BRAINSTORM, se veut ambivalent dans sa constitution, sombre dans les couplets, plus aérien dans les refrains. Cela pour mieux soutenir l’idée que le meilleur peut survenir lorsqu’on ne s’y attend plus (« And when the path seems dark and endless, I promise you, You’ll make it through, there are better days ahead »). Il fonctionne idéalement en tant que premier single grâce à ses passages facilement mémorisables, tant au niveau des paroles que des mélodies que l’on se surprend à fredonner à n’importe quel moment de la journée, sans forcément avoir le casque sur les oreilles. Afin de résister aux galères du quotidien, rien de mieux que de rester United avec ses proches et leurs précieuses épaules. Comme décorum, nous retrouvons sur ce morceaux un tempi enlevé, un côté plus true metal à la HAMMERFALL qui donne le frisson, tout comme une pincée de PARAGON, ce qui lui apporte une bonne dose de consistance et de poigne avant que les soli ne déboulent et que le HELLOWEEN de la période March Of Time ne se prenne pour une ombre chinoise, tout cela avant de se terminer en apothéose sur l’explosion d’un bouquet final reprenant les phrasés des couplets, du refrain et des interludes. Magistralement génial !! Tandis que le duo I Am Fear et At War With Yourself, jouant sur les contrastes, navigue entre les eaux chaudes du heavy à l’allemande et les eaux froides du death à la suédoise. Ainsi certaines similarités avec BRAINSTORM (I Am Fear) et ARCH ENEMY (At War With Yourself) sont évidentes et sautent immédiatement « aux yeux » (si tant est que l’on puisse écouter de la musique avec ses globes oculaires). Cela dit, toujours avec une empreinte personnelle inhérente à CIRCLE OF SILENCE qui sait maîtriser ses nombreuses influences et en faire ressortir l’essence tout en bâtissant sa propre identité. Néanmoins, I Am Fear est comparable à ce que faisait BRAINSTORM sur Liquid Monster (All Those Words) ou Scary Creatures (Caressed By The Blackness), alors que At War With Yourself ressemble plus à du ARCH ENEMY de la période Angela GOSSOW dans les premières secondes du riff d’intro et sur les ponts, voire toujours du KREATOR (ère post-Enemy Of God). D’où ce délicieux mélange des genres qui fait l’identité du groupe.

Triumph And Tragedy est un magnifique mid-tempo qui change la donne. Loin d’une power balade, elle en a pourtant l’air avec cette guitare acoustique dès son entame, puis des pauses bienvenues qui se lancent par la suite dans des envolées aux accents eighties pas désagréables. Un formidable travail a été fait sur les ambiances guitaristiques, ainsi que sur les lignes de chant, assez haut perchées, soulignées par une rythmique tribale, ponctuellement plus rapide sur la fin de la chanson, qui se termine comme elle a commencée, c’est-à-dire plus calmement. C’est avec I Want More que l’épique revient en force. Petite sœur de The Book Of Heavy Metal de DREAM EVIL, elle impressionne par son aura guerrière au travers de ses slogans répétitifs « I want more, more of everything » qui raisonnent en nous comme un droit de solliciter ce qui pourrait nous revenir de droit, comme l’abondance, mais aussi dénoter une accumulation maladive de certains matérialistes prêts à tout pour obtenir ce qu’ils désirent ardemment (le pouvoir, l’argent, l’emprise sur les autres), y compris à vendre père et mère pour atteindre leurs objectifs. Cela est une référence à la cupidité des adeptes du Veau D’Or. Retour au heavy metal le plus pur avec The Curse et son riff monstrueux à la JUDAS PRIEST qui ouvre le bal d’un trio énergique qui clôture l’album en beauté. Là encore, un ciselage bien dense et trapu, typiquement CIRCLE OF SILENCE. Un retour en arrière, musicalement parlant, qui permet de relancer la machine avant un thrashy Far Beyond The Sun qui, sur les refrains, lorgne légèrement sur la discographie de Dédé MATOS en solo (Time To Be Free), la voix de Niklas ayant le timbre du Maestro dans les graves et les médiums quand ce dernier poussait la chansonnette de son vivant. God Is A Machine étant l’épilogue de ce Walk Through Hell séduisant. Une fois de plus CIRCLE OF SILENCE se veut omnipotent. Alternant les tempi lents et rapides, avec des gratteux très en forme, God Is A Machine est proche de ce que faisait la formation sur Blackened Halo et The Rise Of Resistance, mélodies et solennité étant de mises pour une piste franchement balaise.

Ajoutons à tout cela deux bonus tracks comme précisé plus haut, le classique et belliqueux This Is War, qui aurait mérité de figurer sur l’album à proprement parler, ainsi que le véloce Fire, qui se serait également inséré à merveille sur la version basique de l’album. Mais, peut-être un peu trop joyeux quant à la teneur générale de Walk Through Hell, ils auraient pu déstabiliser l’atmosphère du quatrième opus, bien que textuellement ils y auraient eu naturellement leur place, This Is War évoquant une lutte intestine reliée à de la dépression, entre autres sources de souffrances psychologiques, ainsi que la destruction progressive de l’environnement par l’être humain qui empoisonne terre, mer, air et profère de venimeux mensonges qui corrompent les âmes. D’où la présence de ce quelque chose de vénéneux tout autour de nous.

Concrètement, Walk Through Hell est un magnifique témoignage (pré-)posthume de la montagne de boulot abattue par Björn BOEHM, à qui cette chronique est dédiée, ainsi que par ses collègues, toujours au taquet pour permettre à cette quatrième rondelle de démontrer que la troupe est de retour après les tourments de la pandémie et la disparition tragique et prématurée de Björn. Vent debout, prêts à continuer l’aventure COS en hommage à leur frère de sang, les quatre survivants peuvent fièrement se targuer d’avoir élaboré, à l’aide de Björn, un album incisif, varié et d’une grande puissance émotionnelle. Abordant différentes thématiques, souvent personnelles, reflets des souffrances du bassiste, ayant courageusement lutté durant toutes ces années contre ses démons intérieurs, Walk Through Hell est, cependant, une béquille pour toutes les personnes en proie à des difficultés plus ou moins graves et qui, elles aussi, se battent quotidiennement avec acharnement pour se sortir de leurs cercles vicieux respectifs. Les paroles, certes réalistes, décrivant souvent un monde peu enchanteur et des expériences intimes à degrés variables, sont, toutefois et finalement, empreintes d’un certain optimisme, puisque la vie est ainsi faite. De bas, mais aussi et surtout de hauts qui permettent aux individus de s’élever et de se rendre compte qu’avec l’amour de leur famille, de leurs amiEs, ils peuvent remporter des batailles terriblement ardues. La plupart du temps, en tous cas. Au fur et à mesure des années, le répertoire de CIRCLE OF SILENCE s’est fait de plus en plus combatif, comme une réponse au monde de plus en plus virulent et à une société de plus en plus haineuse, indifférente des souffrances d’autrui, y compris celles des espèces animales non-humaines et de notre demeure terrestre. Musicalement, CIRCLE OF SILENCE s’est employé à embrasser une diversité dans les genres, permettant à son metal hybride d’être plus riche, tout en respectant une sage limitation. C’est ainsi que Walk Through Hell s’autorise des incursions dans la NWOBHM, le heavy teuton, le power, le thrash, le groove et le death, mais pas au-delà, de sorte à respecter une cohérence dans la composition et les influences de chacun des membres de CIRCLE OF SILENCE. Walk Through Hell est une pure merveille qui plaira au plus grand nombre d’entre vous. Destiné à vous ouvrir les yeux sur tout ce qui se passe autour de vous, il est aussi rassurant puisqu’il se concentre exclusivement sur le côté lumineux de l’existence tout en se focalisant parallèlement sur les obstacles plus ou moins graves auxquels toutE unE chacunE peut faire face tels que la répétition ad vitam eternam des mêmes erreurs, une douleur permanente que seule une lueur au bout du tunnel peut éteindre, la solitude, les phobies, les crises récurrentes, la ladrerie éternelle, le sadisme primaire, l’abandon, le contrôle de nos fatums par des entités supranationales ou religieuses, l’endoctrinement ou la pollution journalière de la planète… Toute chose ayant un contraire, par souci d’équilibre, c’est s’étant égaré dans les ténèbres que l’on peut trouver la lumière, l’inverse étant aussi valide. La résilience est sûrement le message que le combo a voulu faire passer.

Cette hétérogénéité des matières abordées nécessitait obligatoirement une multiplicité des styles, ceci pour bien dépeindre la pluralité des sentiments que chacun des concepts déposés sur cet album. D’où des passages tempétueux quand les idées exprimées semblent noires, des parties aériennes lorsqu’elles sont plus cotonneuses. D’où le thrash, le groove ou le death d’une part, le heavy et le power d’autre part. Chaque aspect de la musique ferrique ayant ses particularités. Ce qui rend le metal des allemands plus efficient. Plus versatile aussi. Donc, plus captivant. C’était déjà le cas sur The Blackened Halo, The Rise Of Resistance et The Crimson Throne. C’est d’autant plus vrai sur Walk Through Hell, bien que la recette et les ingrédients n’aient pas tellement changé depuis 2005. In fine, c’est le poids du pourrissement de notre civilisation que Björn et ses compatriotes ont dû porter ardument durant plusieurs décennies, à l’instar d’Atlas et de son globe dorsal. Tout comme Prométhée, mythologique porteur du feu sacré, endurant un martyr incessant, blessé par le vautour olympien, amateur de foie, qui ne peut ni guérir ni mourir, de par sa nature divine. Une métaphore de la rébellion de l’Homme, dont la tribu continue de se perpétuer tout en ne pouvant jamais se remettre des maux qui le ronge. La situation de l’Ouroboros ou l’eunecte qui se mord la queue. La seule échappatoire pour Björn étant les mots dont il remplissait les pages blanches de ses carnets de notes. Une évasion face à l’infortune à laquelle il a été prédestiné. Le metal de CIRCLE OF SILENCE se devait, donc, de relayer les afflictions et les joies vécues, tant par Björn que par chaque créature vivante. Les changements trop brutaux n’autorisant pas les évolutions sereines. Et à l’origine des craintes légitimes face à un futur incertain. D’où les changements de rythmes, l’inconstance des climats phoniques, des techniques de chant. Rien n’étant jamais figé, surtout pas la musique, qui se doit d’être un flot ininterrompu de variations dans les mesures, les altérations, les nuances, les interprétations. Walk Through Hell est un résumé homogène de toutes ces fluctuations, tant textuellement que du point de vue sonore. Un petit bijou qui brille de par sa nature passionnelle. Walk Through Hell est une œuvre majeure qui mérite toute votre attention. Pas seulement parce qu’il s’agit de l’ultime confession d’un homme tourmenté, empli d’espoir et doté d’un courage à toute épreuve, mais aussi parce qu’en terme qualitatif, cet opus, pièce maîtresse dans la discographie de CIRCLE OF SILENCE, en met plein les esgourdes avec sa puissance savamment dosée et sa grande malléabilité. Passer à côté de Walk Through Hell serait une gigantesque bévue. Le premier semestre 2022 se termine en grande pompe grâce à ce disque profondément humain et hautement indispensable pour tout fan de heavy power metal qui se respecte. Reste à voir comment se réorganiseront Niklas KEIM, Tobias PFAHL, Christian SOMMERFELD, Peter SUPPINGER et qui sera leur nouvel équipier quatre-cordiste…

R.I.P. Björn.



Line-up :

Niklas KEIM (chant)
Tobias PFAHL (guitares lead)
Christian SOMMERFELD (guitares rythmiques)
Björn BOEHM (basse)
Peter SUPPINGER (batterie)


Equipe technique :

CIRCLE OF SILENCE (enregistrement, production)
Kai STAHLENBERG (mixage, mastering)
Francisco GARCES (artwork)
Christian SOMMERFELD (design et mise en page de la pochette)


Studios :

Enregistré au sein des studios COS (Allemagne)
Mixé et masterisé au sein des studios Kohlekeller (Allemagne)


Crédits :

CIRCLE OF SILENCE (paroles, musique)


Tracklist :

1) Down To Hell
2) Prisoner Of Time
3) Walk Through Hell
4) United
5) I Am Fear
6) At War With Yourself
7) Triumph Over Tragedy
8) I Want More
9) The Curse
10) Far Beyond The Sun
11) God Is A Machine
12) This Is War (bonus track)
13) Fire (bonus track)

Durée totale (version de base + bonus tracks) : 55 minutes environ.


Discographie non-exhaustive :

The Blackened Halo (2011)
The Rise Of Resistance (2013)
The Crimson Throne (2018)
Walk Through Hell (2022)


Date de sortie :

Vendredi 27 Mai 2022



At War With Yourself (Lyrics Vidéo Officielle)
Triumph Over Tragedy (Lyrics Vidéo Officielle)

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