Français  
Accueil    Association    Liens    Livre d'or    Contacts 
Login: Passe:
 
S'inscrire gratuitement
Votre panier est vide
0 article
Valider votre panier
Chronique
TREURWILG - An end to rumination

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2020
Provenance du disque : Reçu du groupe
5titre(s) - 45minute(s)

Site(s) Internet : 
TREURWILG FACEBOOK
TREURWILG BANDCAMP

Label(s) :
Auto Production
 (17/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 21/02/2020
Doom death dépressif quoique vivace
Je vous le dis comme je le pense, les quatre Brabançonnais de TREURWILG ne respirent ni la joie de vivre, ni l'amour du prochain. A croire que vivre dans les environs de Tilbourg condamne fatalement à développer des tendances dépressives, une attitude suicidaire et une approche globalement misanthropique ! An End To Rumination est le second album studio du groupe, succédant à Departure (2016).

Il est ici question d'un Doom Death Metal particulièrement mélancolique, dont les longues compositions (entre six et douze minutes) alternent avec pertinence des moments rugueux et des plages plus atmosphériques. S'agissant de la première facette évoquée, l'auditeur se prend pleine face des rythmiques âpres et rugueuses, avant tout caractérisées par des riffs granuleux et crépitant. Dans ces moments, les vocaux se font rauques et caverneuses, avec des intonations déchirantes et aigres qui évoquent immanquablement l'irrémédiable âpreté propre à certains vocaux Black Metal. Dans ce contexte, la sécheresse relative de la production s'avère être un atout authentique, tant l'ensemble sonne de manière authentique, jusque dans le rendu crasseux et malsain.

Le versant Doom ne cohabite pas avec les fondations Death et les effluves Black, mais s'y love, s'y confond de manière obscène. En la matière, on appréciera la lourdeur funeste de nombre de rythmiques, ainsi que la lenteur relative des tempos. Surtout, on saluera la multiplication salutaire des plages atmosphériques (souvent renforcées par des nappes de claviers aux sonorités datées) qui confèrent à l'ensemble de l'album une allure de marais méphitique, aux émanations délétères.

L'authenticité et la crédibilité du propos n'ont d'équivalents que la force impactante d'un album, pourtant auto-produit. Une réussite musicale à laquelle il faut adjoindre un coup de chapeau pour ce visuel de pochette, à savoir une photographie en noir et blanc, à la sensualité livide, dépourvue de tout logo. Quel soulagement que de ne pas avoir à affronter un logo anguleux et indéchiffrable, une quelconque figure ésotérique, diabolique ou on ne sait quel motif monstrueux ! Géré en auto-production, TREURWILG conserve une parfaite maîtrise de sa musique, de son son et de son image... et cela lui réussit on ne peut mieux !

Vidéo (statique) de Shallow Pools Of Grief : cliquez ici
COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié (Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.
 Actions possibles sur la chronique
Enregistrer la chronique au format .PDF
Afficher la version imprimable de la chronique
Envoyer la chronique par email
Ecrire un commentaire
Poser une question sur la chronique
Signaler une erreur
Chroniques du même style
SEA OF SNAKES
The serpent and the lamb
HIJSS
Stuck on common ground
2 WOLVES
... our fault
REVEREND BIZARRE
Slice of doom
L’IRA DEL BACCANO
Cosmic evoked potentials
Chroniques du même auteur
MOLLO RILLA
Mollo rilla
ZOMBIE MOTORS WRECKING YARD
Supersonic rock'n'roll
TYTAN
Justice : served !
ELEAZAR DE WÖRMS
Grito en la niebla
ONE MAN ARMY & THE UNDEAD QUARTET
The dark epic
© www.metal-integral.com v2.5 / Planète Music Association (loi 1901) /