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Chronique
JUDAS PRIEST - British steel

Style : Heavy Metal
Support :  CD - Année : 1980
Provenance du disque : Acheté
11titre(s) - 44minute(s)

Site(s) Internet : 
JUDAS PRIEST WEBSITE
JUDAS PRIEST FACEBOOK

Label(s) :
Columbia
 (20/20)

Auteur : Laudrome26
Date de publication : 14/06/2025
Oldies but goldies : l'album clé et impressionnant des "dieux" du heavy métal !

Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou re découvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré. Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.)...Une chronique qui se veut 100% « passionnée » et « nostalgique » et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires !
Bon voyage !


JUDAS PRIEST est un des groupes de Heavy Metal les plus connus dans le monde. Il a été formé en 1969 à Birmingham (Grande-Bretagne) par le chanteur Al ATKINS. Le nom du groupe est inspiré d'une chanson de Bob DYLAN The Ballad Of Frankie Lee And Judas Priest. Début des années soixante-dix K.K. DOWNING intègre à dix sept ans la formation. Elle se stabilise en 1973 avec Robert John Arthur HALFORD et Ian HILL. En 1974 Glenn TIPTON fait son entrée, les batteurs se succèdent pour finalement voir Dave HOLLAND (TRAPEZE) faire partie du "Line Up".

Ce sixième album voit le producteur Tom ALLOM (COBRA, KIX, Y&T, LOVERBOY, KROKUS…) prendre la direction du son. C'est un tournant dans la discographie des Britanniques. Depuis Sin After Sin (1977) produit par Roger GLOVER (DEEP PURPLE) puis Stained Class (1978), Killing Machine (1978) le groupe n'a cessé d'évoluer vers un Heavy Métal dur et hyper puissant. Tom ALLOM (ingénieur du son, mixeur, producteur, arrangeur) depuis 1979 (Live In Japan) jusqu'en 2018 sera le sixième homme qui emmènera JUDAS PRIEST au sommet de la pyramide du Métal. Cet album est un tournant dans le son, l'impact, l'intensité extrême des compositions du groupe. Petit clin d'œil à l'ingénieur du son Lou AUSTIN qui a fait un travail remarquable.

Breaking The Law (N°12 Grande-Bretagne) est l'archétype de ce que le groupe représente. Heavy imposant, carré, refrain maîtrisé et la voix de Rob HALFORD inégalable. Les rythmiques de K.K. DOWNING et de Glenn TIPTON font très très mal ! Presque speed métal Rapid Fire est un raz-de-marée de riffs rythmiques, de guitares acérées, consolidées par la basse de Ian HILL et la batterie de Dave HOLLAND. Rob HALFORD chante comme personne, les deux guitaristes se renvoient l'ascenseur par des solos hyper incisifs. C'est du grand art ! Metal Gods est encore plus vigoureux et lourd, une chape de plomb s'abat sur ce mid-tempo écrasant. Le refrain est un hymne grandiose. Rob HALFORD impressionne, cette voix singulière, atypique, aiguë, grave tout y passe. Le solo est en acier trempé ! La fin vaut son pesant d'or avec une section rythmique qui s'imprime inexorablement dans l' esprit .

Guitares au son renversant, refrain-là aussi superbement fort et mélodique, Grinder, est un rouleau compresseur. Le solo sort des forges de l'enfer ! United (N° 26 Grande-Bretagne) et les guitares jouent la carte de nouveau du mid-tempo pesant et dense. Le refrain très mélodique surprend, mais Rob est époustouflant même dans ce registre plus calme. United est repris en cœur. Un titre parfait pour les stades ! Living After Midnight (N° 12 Grande-Bretagne) deviendra un hit universel, il est encore joué aujourd'hui. Le morceau est hyper entraînant avec un refrain et des chœurs subtils. Rob est impeccable, comme le solo. J'aime You Don't Have To Be Old To Be Wise avec des interventions ingénieuses des deux guitaristes. Rob HALFORD sur le refrain pousse dans les aigus. Dans cette composition, le génie du groupe éclate. L'approche, puis le solo est incroyable. Qui ne va pas se surprendre à reprendre ce refrain ?

Introduction audacieuse de Ian HILL à la basse, guitares "lunaires", The Rage envahit l'espace sonore par sa puissance. Glenn TIPTON et K.K. DOWNING sont nés avec le "Métal" dans leurs doigts ! Le break avec le "gimmick" en sourdine est fantastique ! Puis Rob HALFORD soutient d'une voix extraordinaire la mélodie. On passe la cinquième avec Steeler, les compteurs sont dans le rouge. Guitares en feu, voix monstrueuse, je m'émerveille devant tant de panache. Les duos des solistes et la section rythmique sont époustouflants pour parachever l'œuvre. Le son est du tonnerre ! Fabuleux tout simplement !

Petits bonus sur la réédition de 2001, Red, White & Blue ("chutes "de Turbo 1985) est un morceau hyper mélodique en forme d'hymne à la ACCEPT. Il est brillamment conduit par la basse et la batterie. Une excellente chanson sur laquelle Rob montre une autre facette de son immense talent. Le deuxième plus est Grinder en Live (Mai 1984 à Los Angeles) qui vous donne une "petite idée" du JUDAS PRIEST sur scène.

Pour avoir eu la chance de les avoir vu sur scène, je peux vous affirmer qu'ils sont exceptionnels. Rob HALFORD et tous les autres musiciens sont même plus impressionnants en live ! British Steel sera N° 34 USA, N° 4 Grande-Bretagne, N° 20 Suède, N° 69 Japon, N° 45 Canada. Il deviendra leur premier album platine aux États-Unis (1 million). Pour information : 100 000 ventes au Canada, 60 000 Grande-Bretagne, 60 000 Suède. Ce British Steel est pour moi l'album de référence des "Dieux" du métal.
Incontournable et indispensable !

Nota : JUDAS PRIEST, ce sont 50 millions de ventes dans le monde (dont 16 aux USA).
Screaming For Vengeance (1982) est le plus vendu à ce jour avec 2,1 millions d'exemplaires dans le monde.

Sortie : le 11 avril 1980
Enregistré aux studios Tittenhurst Park, (construits en 1970 par John LENNON et Yoko ONO) situés à Ascot (Berkshire, Royaume Uni)

JUDAS PRIEST (1980) :
Rob HALFORD : Chant,
K.K. DOWNING : Guitares,
Glenn TIPTON : Guitares,
Ian HILL : Basse,
Dave HOLLAND : Batterie.

Tom ALLOM : production,
Lou AUSTIN : ingénieur du son,
Roslaw SZAYBO : pochette.

Breaking The Law (clip) : cliquez ici

Living After Midnight : cliquez ici

Grinder : cliquez ici

Chronique de JUDAS PRIEST : Unleashed In The East Live In Japan : cliquez ici

Retrouvez les autres chroniques de ces groupes "Coup de cœur" en utilisant le moteur de recherche sur la page des chroniques (Lien "Chroniques " au niveau du menu). Rechercher les mots: Oldies but Goldies.
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Pumpkin-T Le dimanche 15 juin 2025

Ville : MARSEILLE
Au moment de la sortie de British Steel, JUDAS PRIEST n'arrive pas de nulle part, mais cet album a été une immense révélation. Une question se pose avec ce groupe : fait-il ou non partie de la NWOBHM ? J'ai toujours pensé que JUDAS PRIEST a été un symbiote de la NWOBHM en ce sens qu'il a nourri la vague britannique, autant qu'il s'est lui-même nourri de ce mouvement. La radicalisation dont tu parles vers plus de puissance et de dureté aurait-elle eu lieu sans avoir été poussé par la scène anglaise qui faisait rage depuis 2 ans ?
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