Français
Accueil
Association
Liens
Livre d'or
Contacts
Login:
Passe:
S'inscrire gratuitement
Votre panier est vide
0 article
Valider votre panier
Chroniques
Futures Stars
Galeries Photos
Dossiers
BANQUET
- Jupiter rose
Style
:
Hard Rock
Support
: MP3 -
Année
: 2016
Provenance du disque
: Reçu du label
7titre(s) - 32minute(s)
Site(s) Internet
:
BANQUET FACEBOOK
Label(s)
:
Heavy Psych Sounds
(15/20)
Auteur :
Alain
Date de publication
: 25/02/2016
Renversez la table du banquet !
Des corps nus languides dans un cadre naturel, des couleurs un peu passées, une mise au point un peu floue. Un groupe originaire de San Francisco. Autant d'indices codés qui orientent du côté du
Rock
psychédélique. Et pourtant,
BANQUET
est bel et bien une formation qui pratique un
Rock
on ne peut plus fougueux et remuant ! Comme quoi il faut se méfier des apparences, même quand elles sont intentionnelles.
Avec seulement sept compositions pour un total d'à peine plus d'une demie heure,
BANQUET
joue à fond la carte de l'urgence, du
Hard Rock
qui puise ses racines aussi bien dans le
Rock
le plus teigneux que dans le
Hard Rock
nerveux et élégant. Ce que privilégie avant tout la quartette, c'est l'énergie pure, délivrée avec un sens inné de l'urgence, avec une intensité d'habitude réservée aux prestations scéniques. Hormis les six minutes et demi de
Burning Bridges
, les compositions sont ramassées et vont à l'essentiel.
Garant principal du train d'enfer ici mené, le batteur
Damon LOCKABY
fait pétarader sa caisse claire en rafales sèches et cingle ses cymbales comme un sadique. Son acolyte de section rythmique, le bassiste
Eric KANG
, joue en
lead
, avec un style alerte et un gros son métallique que
Lemmy
aurait adoubé sans réserve.
Evoluant au-dessus d'un tel brasier rythmique, les deux compères guitaristes,
Doug STUCKEY
et
Brandon CHESTER
ne se sentent pas obligés d'aligner des
riffs
épais ; ils préfèrent une approche plus incisive et surtout ils multiplient les plans gémellaires. On pense à un
THIN LIZZY
en acier trempé, voire à du
LYNYRD SKYNYRD
teigneux. Par ailleurs, les deux guitaristes aiment placer de brèves mais crépitantes interventions
solo
, avec un effet électrisant garanti. C'est dans ce domaine, dans cette fournaise de guitares que l'héritage psychédélique s'exprime le plus, dans le sillage des magnifiques aînés que furent
John CIPOLLINA
et
Jorma KAUKONEN
.
Moins soucieux de justesse que de véracité, le chant assuré par
STUCKEY
manque encore de puissance et d'assurance mais le bougre compense en y mettant les tripes.
Au total, le temps passant vite, on prend ce
Jupiter Rose
comme une bouffée chaleureuse, vivifiante, annonciatrice de développements discographiques futurs alléchants.
COMMENTAIRES DES LECTEURS
Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié
(Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.
Actions possibles sur la chronique
Enregistrer la chronique au format .PDF
Afficher la version imprimable de la chronique
Envoyer la chronique par email
Ecrire un commentaire
Poser une question sur la chronique
Signaler une erreur
Fermer
ENVOYER PAR EMAIL.
Vous souhaitez envoyer la chronique à un ami ou à vous même
Saisissez les informations demandées puis cliquez sur valider
Votre nom/prénom ou pseudonyme
Adresse email pour l'envoi de la chronique
Chroniques du même style
SEVENTH CRYSTAL
Delirium
IAN GILLAN & TONY IOMMI
Who cares
RUST N' RAGE
One for the road
CACTUS
Ultra sonic boogie 1971
JAMES CHRISTIAN
Meet the man
Chroniques du même auteur
DARKSEED
Poison awaits
CLAWED FOREHEAD
My domain
DEEP SPACE MASK
In tenebris
SPILLAGE
Phase four
CONSFEARACY
Consfearacy
© www.metal-integral.com v2.5 / Planète Music Association (loi 1901) /
Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par