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Chronique
NEVERDREAM - The circle

Style : Prog Heavy / Prog Metal / Prog Rock
Support :  2CD - Année : 2014
Provenance du disque : Reçu du groupe
12titre(s) - 107minute(s)

Site(s) Internet : 
NEVERDREAM FACEBOOK
NEVERDREAM WEBSITE

Label(s) :
Auto Production
 (16/20)

Auteur : Ben
Date de publication : 03/03/2014
Bravissimo !
The Circle est le 4ème album de NEVERDREAM, groupe italien formé du côté de Rome par Giorgio MASSIMI (chant), Giuseppe MARINELLI (guitares), Andrea TERZULLI (basse), Gabriele PALMIERI (batterie), Mauro NERI (claviers) et Fabrizio DOTTORI (saxophone et programmations). Autoproduit de belle manière, ce concept album (tiré d'un sombre thriller) contient 12 compositions, réparties sur 2 cds (cd 1 : 9 titres - 57', cd 2 : 3 titres - 30').

Tout au long de ces 107 minutes solidement cheviller dans un style Metal progressif somme toute classique, teinté de Jazz Fusion, voire de Neo-Progressif, NEVERDREAM joue incessamment sur les contrastes, alternant passages rapides, fiévreux et techniques avec des passages alanguis et délicats. Plutôt fluides dans l'ensemble, les 12 compositions respectent les canons du style Progressif, longues plages instrumentales insérées entre parties chantées très convaincantes, de façon plus ou moins théâtrale, claviers aux sonorités 70's - 80's répondant à l'énergie des guitares et cassures rythmiques, sans toutefois nous prendre à contre-pied et nous perdre en chemin. Le groupe a pour constante la recherche de mélodies accrocheuses, y parvenant la plupart du temps.

Le premier cd de The Circle s'ouvre sur une introduction (2'46) faite de bruitages et de voix chuchotées, où un court instrumental final prépare les 9 minutes de Requiem (9'07), l'un des 7 titres de plus de 7 minutes. Sa longue chevauchée instrumentale, déliée, est brillante, tout comme l'apparition du chant féminin d'Alessandra FILIPPI, du solo de guitare mais surtout des passes d'armes entre claviers et saxophone. Cet instrument, employé avec discernement au cours de l'album, est vraiment plaisant, apportant une ambiance fraîche et quelque peu Jazzy (rappelant ce que font les Suédois de RYDELL AND QUICK). Déjà confortablement installé dans ce paysage musical, les 2'23 de A Life Beyond me prennent au dépourvu, non sans plaisir, évoluant dans une Pop atmosphérique électro. calme et élégante. Godless (8'56), avec sa basse omniprésente, est plus sombre, me faisant penser aux Polonais de RIVERSIDE. Le cours Vesta (1'51) est acoustique. Hell's Flower (10'22), au tempo plutôt sage, est magnifique, harmonieux, et voit de nouveau la présence d'Alessandra, se teintant de lyrisme sur le final. Les claviers prédominent sur les passages instrumentaux. Mary Jane (4'59) est tout simplement majestueux, ballade gorgée d'émotions véhiculées par les voix de Giorgio et d'Alessandra, du piano, du saxo et du léger motif rythmique. Je pense alors à ANATHEMA et dans une moindre mesure à Ray WILSON (Change - 2003). Retour en terres Metal avec The Face Of Fear (7'17) avec ses ambiances là aussi me rappelant ANATHEMA (surtout sur l'intro.). L'instrumental Hypnosis (8'28) clôt ce premier cd, lui aussi tout en contrastes d'atmosphères et de styles, richement mélodique.

C'est avec Di Lei La Morte (4'18) que débute le second cd, dans un registre opéra symphonique classique, chanté en italien. Très théâtral, son commencement me fait penser à Pierre Et Le Loup de Sergueï PROKOFIEV ! Voilà une autre facette de tout le talent et des contrastes distillés par le groupe. The Actor Of Blood (9'35) retrouve ses structures et son style Metal progressif mélodique. Les choeurs me font penser à THERION (Theli - 1996), quelques assemblages d'écriture à DREAM THEATER. Mais aussi à VANDEN PLAS. Surtout lorsque Andy KUNTZ, invité prestigieux, vient poser son incomparable voix sur des lignes de chant hautement mélodiques. Le duo avec Giorgio est vraiment remarquable. Killer Machine (17'16), titre le plus long en guise d'épilogue, est un condensé de ce que nous a proposé le groupe jusqu'à maintenant, reprenant l'ensemble des éléments (ambiances, styles, richesses d'écriture et de mélodies, solidité technique) exposés et développés brillamment sur ce nouvel album. Andy KUNTZ reparaît subrepticement, le chant féminin peut rappeler THE GATHERING, je pense de nouveau à RIVERSIDE, DREAM THEATER (et tous les rejetons qu'a enfanter ce groupe). The Circle est donc dense, riche, copieusement garni et dont la faculté première est de nous transporter à travers ce Metal progressif italien, irrigué par de nombreuses mélodies.
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