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Chronique
SVARTANATT - Svartanatt

Style : Hard Rock
Support :  MP3 - Année : 2016
Provenance du disque : Reçu du label
10titre(s) - 41minute(s)

Site(s) Internet : 
SVARTANATT FACEBOOK

Label(s) :
The Sign records
 (16/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 04/09/2016
Regarder dans le rétro
Comme des centaines de formations actuellement, les suédois de SVARTANATT piochent allègrement dans la musique (et dans la garde-robe !) de la décennie 65-75, ô combien fertile et toujours inspirante en matière de Rock électrique. Référence amplifiée par l'artwork dont la teinte pourpre et la spirale dans le coin gauche évoquent forcément le label Vertigo, dénicheur de talents rares en matière de Heavy Rock et de Prog Rock (dont BLACK SABBATH et URIAH HEEP) au début des années 70.

Fort heureusement, le propos musical de SVARTANATT ne se résume pas aux habituels clichés revival, le groupe ayant pris soin de brouiller les pistes afin de parvenir à un résultat convaincant. La production d'ensemble paraît de prime abord peu percutante et dynamique, preuve que le combo refuse la formule qui s'inspire du passé pour le fond mais qui optent pour une forme clinquante et moderne. Non, SVARTANATT se présente sous un jour définitivement roots, presque dépouillé.

Au niveau des compositions, SVARTANATT refuse également les effets de manche et opte pour une approche assez directe et concise. Les guitares fournissent certes des riffs vicieux mais ne rechignent pas à apporter une grosse dose de fraîcheur via des interventions jumelles qui rappellent les moments les plus électrisants de WISHBONE ASH. En fait, l'épaisseur est apportée par une basse aux contours mafflus mais aux déplacements agiles et par un orgue qui ne se contente pas d'arrangements épars mais tient bel et bien un rôle primordial.
On ne peut manquer de relever le timbre rauque assez particulier du chanteur, dont les lignes de chant évoquent un Jim MORRISON (THE DOORS) acariâtre et le timbre un Alice COOPER des débuts.

La comparaison avec ALICE COOPER – le groupe, notamment à la période Love It To Death et Killer – revient d'ailleurs plusieurs fois à l'esprit, tant SVARTANATT possède ce don de combiner concision et menace latente. Une concision qui confine au Rock le plus urgent sur certains titres et qui emprunte les voies du Pop Rock vitaminé sur d'autres.

En conséquence de quoi, on se surprend à faire tourner les dix titres de ce premier opus et à les traiter comme de vieilles connaissances au bout de quelques écoutes seulement. A partir de ce début pour le moins prometteur et attachant, on a hâte de constater la marge de progression que SVARTANATT va définir. Patience...

Vidéo du single Demon : cliquez ici et de Dead Man's Alley : cliquez ici
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