VOLBEAT - Seal the deal & let's boogie
Style : Hard Rock
Support :
CD
- Année : 2016
Provenance du disque : Reçu du label
13titre(s) - 53minute(s)
Site(s) Internet :
VOLBEAT WEBSITE VOLBEAT FACEBOOK
Label(s) :
Universal
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(15/20)
Date de publication : 09/09/2016
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To be or not to be... volbeat !!!
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C'est en 2000 que le groupe de Michael POULSEN, DOMINUS change de cap et passe du « Death Metal » à « Elvis Metal », comprenez un mélange de Heavy Metal et de Rockabilly. J'y rajoute des teintes de Thrash, et par évolution, de Pop-Rock, de Métal, de Punk... 16 ans plus tard, le groupe possède 2 démos, Volbeat (2002), Beat The Meat (2003) et 5 albums studios,The Strength/The Sound/The Songs (2005), Rock the Rebel/Metal the Devil (2007), Guitar Gangsters And Cadillac Blood (2008), Beyond Hell/Above Heaven (2010), Outlaw Gentlemen And Shady Ladies (2013). Dire que groupe a rencontré le succès est un euphémisme. Les ventes d'albums sont excellentes et les tournées magistrales !!! Le groupe est reconnu pour son talent scénique. 2016 vient le temps de la sortie du 6ème album, Seal The Deal & Let's Boogie. Le groupe s'amuse à reproduire la même imagerie et des titres d'albums longs par opposition. VOLBEAT a déjà vu passé 4 guitaristes, Rob CAGGIANO nous fait la joie de renouveler sa présence sur cet album et d'assurer l'enregistrement de la basse avant l'arrivée du nouveau bassiste Kaspar BOYE LARSEN. Seul le batteur Jon LARSEN peut se vanter de poursuivre le chemin tracé par le chanteur/guitariste Michael POULSEN, maître à bord qui s'arroge toutes les écritures. Un peu de place est laissé à Rob pour une co-production avec Michael et l'écriture du dernier titre, plutôt excellent, The Loa's Crossroad. Jacob HANSEN, que je ne présente plus a parfaitement, une fois encore produit l'album, bien aidé en cela par le mixage de Joe BARRESI. Côté musique, si le premier single (The Devil's Bleeding Crown) m'a donné l'envie d'en écouter plus, je ne peux pas dire être totalement convaincu par cette nouvelle offrande. A trop vouloir faire le grand écart, le groupe perd un peu en crédibilité, mais pas en bonne tenue dans les charts Américains et Européens. Ce qui cloche pour moi, c'est que Michael a voulu tenter quelques nouveautés, genre des choeurs "gospel" (Harlem Gospel Choir) sur Goodbye Forever, du banjo sur For Evigt, excellent duo avec Johan OLSEN des danois de MAGTENS KORRIDOR dont le refrain en langue natale est délectable. Nous avons droit aussi à des riffs orientaux sur The Gates Of Babylon, de la cornemuse sur The Loa's Crossroad, un cover d'un groupe Punk, Rebound des TEENAGE BOTTLEROCKET, un autre (Battleships Chains) réussi d'un groupe de Southern Rock (THE GEORGIA SATELLITE). Et puis, à noter aussi le duo superbe sur Black Rose de Michael avec Danko JONES (du groupe du même nom), genre Rockabilly "testostéroné" et avec de jolis choeurs ! Et pour poursuivre, dans le patchwork musical, je note aussi un puissant Seal The Deal, sorte d'OVNI de l'album qui fait regretter que VOLBEAT n'ait pas un peu insisté côté influences Thrash. Les 4 autres titres, plus classiques dans le répertoire du groupe, Marie Laveau, Let It Burn, Mary Jane Kelly, You Will know sont dans la moyenne des compositions du groupe. Rajoutez quelques trémolos dans la voix ici ou là et j'arrive à un sentiment mitigé. D'un côté, un aspect de déjà entendu sur les autres albums, de l'autre, des prises de risques timides, je sens le groupe sur la corde raide, pas loin de sombrer définitivement dans la Pop Métal… Reste que dans l'ensemble, l'écoute de l'album est agréable car ces professionnels assurent et arrivent encore à soulever l'enthousiasme sur bon nombre de titres. Bref, j'apprécierai que le groupe fasse désormais un choix plus clair pour son prochain album, avec soit un chemin direct au retour de la testostérone (Métal, Thrash mélodique), soit vers la Pop Métal US. A trop vouloir plaire au plus grand nombre, grand est le risque de ne plus plaire à personne...tout talent que possède le groupe… L'aventure continue et c'est bien cela l'essentiel pour ce super groupe qui je lui souhaite, arrivera à stabiliser son line-up et qui sait, laisser un peu de place à l'écriture au talentueux Rob CAGGIANO…
The Devil's Bleeding Crown : cliquez ici
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