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Passionnant !
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The Boy Who Dies Wolf est le second album de HIGHLY SUSPECT, jeune power trio américain. Formé par Johnny STEVENS (chant, guitares) et les frères Ryan (batterie) et Rich MEYER (basse), le groupe a connu les lumières de la gloire dès son premier album en 2015, Myster Asylum, avec une nomination aux Grammy Awards (catégorie meilleur album rock). Lydia (cliquez ici) et Bloodfeather (cliquez ici) sont alors les 2 singles qui ont assis la réputation du groupe.
Battre le fer pendant qu’il est chaud : un an après, HIGHLY SUSPECT sort donc ce nouvel album (disponible fin 2016 sur le continent américain et en février 2017 en France) au titre plus ou moins abscons et à la pochette pas franchement attirante. Mais comme l’habit ne fait pas le moine, c’est vers le contenu sonore de The Boy Who Dies Wolf et ses 11 compositions et non vers sa représentation visuelle que toute l’attention se porte. De nouveau nominé aux Grammy Awards avec le single My Name Is Human (cliquez ici), le groupe continue son ascension vers des hauteurs glorieuses et triomphales. Cette composition ouvre l’album sur un tempo posé, avec un chant expressif, exprimant à travers des bouffées mélancoliques un rock post-grunge mélodique. Et peut rappeler le dernier ouvrage en date, Forward In Reverse, des Danois de DIZZY MIZZ LIZZY. Autres influences citées et entendues, entre autres, tout au long de l’album : NIRVANA, PEARL JAM, RED HOT CHILI PEPPERS, QUEENS OF THE STONE AGE… et même PINK FLOYD. Puis Look Alive Stay Alive s’enhardit gentiment d’une certaine urgence punk. Little One, l’excellent et harmonique For Billy, le court Postres et Viper Strikes et sa basse tendue sont allègres et rythmés. Souffle aussi sur le rock de HIGHLY SUSPECT des réminiscences 70’s (Jim MORRISON et THE DOORS, par exemple, autre influence possible). Serotonia (cliquez ici), autre single retenu de cet album, fait écho, avec ses claviers et son ambiance, au rock progressif plus ou moins psychédélique des années 70. Atmosphères retrouvées sur Wolf, garni d’un long passage instrumental, qui clôt l’album. Pleine d’émotions et de sensations épidermiques, Chicago est une magnifique composition, portée par un piano / chant poignant. Comme ses 4 lettres, FWYT est une composition énigmatique, anachronique, avec son motif mélodique répétitif plutôt soul / funk (Human de RAG’N’BONE MAN n’est pas loin !). Belle réussite aussi la cover new wave Send Me An Angel (1984) du groupe australien REAL LIFE, interprétée sur un tempo plus lent et sombre [même schéma rythmique adopté avec brio pour cette reprise par ATROCITY sur son Werk 80 (1997)].
Comme bien souvent, pour ne pas dire toujours, plusieurs écoutes attentives sont nécessaires pour appréhender et cerner toutes les fines subtilités de ce second album, travaillé et fouillé, serti d’une délicate et précieuse harmonie.
The Boy Who Dies Wolf :
01 : My Name Is Humain – 02 : Look Alive Stay Alive – 03 : Little One – 04 : For Billy – 05 : Serotonia – 06 : Postres – 07 : Send Me An Angel – 08 : Viper Strikes – 09 : FWYT – 10 : Chicago – 11 : Wolf
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