Alors, là, tant pis pour ceux qui ne sont pas venus ! Quelle soirée Base Production nous a offert ! Allez, on se calme et on retrouve nos esprits...(En attendant, vous pouvez aussi vous calmer avec la galerie photo du concert )
Arrivées tardivement sur cette affiche, les Parisiennes de FURIES montent sur scène à 19h30. Première surprise : le quintette est devenu quatuor, Lynda BASSTARDE étant désormais officiellement bassiste et chanteuse. Seconde surprise, connaissant l'amour de la donzelle pour MOTORHEAD et la rugosité de son autre groupe (HEMORAGY) : quelle voix ! Haute et puissante, elle colle parfaitement au registre Heavy traditionnel que propose FURIES. Et, en plus, l'anglais de Lynda semble totalement maîtrisé, un plus important à mes oreilles.
Malgré une salle peu remplie au début, les quatre se donnent 45' durant alliant compositions efficaces et nouveautés à des reprises fort inspirées et bienvenues (JUDAS PRIEST, MOTLEY CRUE et WARLOCK) acclamées comme il se doit par un public plus dense, avant de terminer sur le seule titre en français, "parce qu'on est françaises" qui m'évoque H-BOMB.
Au-delà de l'aspect musical, FURIES, un peu mal à l'aise au début (un temps de préparation un peu court du fait de la récente intégration de Lynda), il suffit de quelques minutes pour qu'elle soient parfaitement en place. La chanteuse n'hésite pas à taquiner le public ("ça manque un peu de bière, non" ?), le trio de front s'accorde sur des pas à la ZZ TOP, le duo de guitaristes formé par Lévana et Kim White se complétant à merveille tandis que seule Roxie VELOURS se trouve coincée derrière son kit sans pour autant être invisible tant elle s'agite. Bref, voici une soirée qui commence sous les meilleures auspices.
Foncez donc retrouver ou découvrir FURIES les 16 Octobre (à Roissy en Brie au Pub ADK), le lendemain, 17 octobre puis le 14 novembre à Paris (respectivement au Bus Palladium puis au Glazart). Une grosse surprise à suivre de près !
Setlist FURIES : On The Run, Furies Attack, The Hellion/Electric Eye (JUDAS PRIEST), Superstition, Hallucination, Wild Side (MOTLEY CRUE), Fire In The Sky, All We Are (WARLOCK), La Guerrière.
Je n'ai encore jamais vu RAVEN live. Ils n'ont pas joué très souvent en France, et depuis le rétablissement de Mark GALLAGHER (guitares), on peut compter les shows parisiens du trio sur les doigts d'une main. Impossible donc de rater cette date, et, autant le dire tout de suite : les (nombreux) absents ont eu tort ! Car les auteurs de Rock Until You Drop, Wiped Out ou du tout nouveau ExtermiNation, malgré un embonpoint fort présent, se démènent comme pas deux. La voix de John GALLAGHER (chant et basse) est toujours aussi puissante et volubile, le temps semblant n'avoir guère d'emprise. RAVEN en a encore sous le capot et a de quoi rivaliser avec nombre de jeunes formations. Pendant plus d'1h45, les gaillards sautent, haranguent le public, se déchaînent au rythmes de brûlots qui ont forgé leur légende (Live At The Inferno, Rock Until You Drop, Faster Than The Speed Of Light...) dont un All For One inspiré par la France et ses légendaires mousquetaires ou Into The Jaws Of Death qui ne laisse personne indifférent, tout en faisant la part belle à d'explosives nouveautés (Destroy All Monsters, It's Not What You Got, Thunder Down Under).
Un power trio ne peut se permettre aucune faiblesse. RAVEN a ce soir fait la démonstration d'une maîtrise exemplaire de son set et de la scène, tenant le public dans sa main. Public à qui John vient rendre une petite (et courte) visite avant que ses compères ne quittent la scène, le laissant offrir un solo de basse qui, semble-t-il, fini par lasser Mark (pourtant plus que fier de la performance de son frangin) et Joe HASSELVANDER qui mime son agacement en reprenant place derrière ses fûts, afin d'offrir une fin de soirée mémorable au public. Rendez-vous est donné au stand de merchandising pour d'interminables séances de dédicaces. Le petit public est ravi et n'attend qu'une chose : un retour plus rapide de RAVEN dans l'hexagone.
Setlist (approximative)RAVEN : Destroy All Monsters, Hard Ride, Live At The Inferno, All For One, Rock Until You Drop, Lambs To The Slaughter, Speed Of The Reflex, Mind Over Metal, Into The Jaws Of Death, It's Not What You Got, Tank Treads (The Blood Runs Red), Faster Than The Speed Of Light, On And On. Rappel: Thunder Down Under, Break The Chain .
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