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Chronique
WITCHWOOD - Handful of stars

Style : Hard Rock
Support :  MP3 - Année : 2016
Provenance du disque : Reçu du label
7titre(s) - 42minute(s)

Site(s) Internet : 
WITCHWOOD FACEBOOK

Label(s) :
Jolly Roger
 (18/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 26/11/2016
Voyage stellaire
Avec son exceptionnel premier album Litanies From The Woods (sorti en 2015, chronique ici : cliquez ici), le combo italien WITCHWOOD a placé la barre particulièrement haut en matière de Hard Rock inspiré par les années 60 et 70. C'est donc avec un mélange d'impatience et d'angoisse que nous attendions la suite. En dépit de ses sept morceaux et de sa durée conséquente, Handful Of Stars ne saurait être considéré comme le deuxième album studio du groupe, comme en atteste la manière dont est constitué son répertoire de ce : trois nouvelles compositions (plus une introduction instrumentale), deux reprises (nous y reviendrons) et une nouvelle version du titre Handful Of Stars qui clôturait le premier opus et qui passe pour l'occasion de 10 à 12 minutes.

En dépit de l'origine un peu disparate de ces titres, cet album propose un son cohérent. Revue de détails. Commençons par la fin, à savoir ce Handful Of Stars rallongé, ce qui a pour effet de rajouter deux bonnes minutes de bonheur à cette longue pièce lente et lourde jusqu'à sa moitié avant qu'une accélération épique durant laquelle guitare, orgue et flûte traversière chevauchent de concert, appuyés par un couple rythmique exemplaire. Ici, le final se fait plus majestueux.

Passons aux reprises, en l'occurrence de Flaming Telepaths de BLUE ÖYSTER CULT et de Rainbow Demon de URIAH HEEP. Le choix de ces deux groupes prouve si nécessaire le bon goût de WITCHWOOD, le groupe ayant repris à son goût le mordant et le sens du mystère de BÖC d'une part, l'emphase et le sens du baroque des seconds d'autre part. Le groupe se réapproprie Flaming Telepaths, merveilleux morceau, quoiqu'un peu méconnu, qui figurait sur le troisième album du BÖC, Secret Treaties (1974). Globalement respectueuse de ce mélange de classe mélodique et de morgue électrique, cette version débute toutefois par le refrain a cappella et harmonisé : excellente idée. Pour ce qui est de Rainbow Demon (tiré de l'album Demons And Wizards de 1972), WITCHWOOD en respecte la trame, la vitesse d'exécution (lente) et la manière originelle (plutôt lente et menaçante) mais tourne le dos à l'emphase propre au groupe britannique. Deux vraies réussites donc.

Passons enfin aux nouvelles compositions, précédées par Introduction : Under The Willow, soit une minute musclée de guitare wah wah, de flûte, ponctuée à mi-chemin par une section rythmique sévère. Like A Giant In A Cage fait honneur à son titre en adoptant une approche frondeuse, remuante et énergique, avec en prime un groove qui rappelle DEEP PURPLE à l'époque de Burn et Stormbringer. A cette occasion, saluons le jeu puissant et très mobile du bassiste est également un atout majeur, au même titre que le chant chaud et varié, la guitare volubile, l'orgue ou la flûte.
A Grave Is The River présente une délicate introduction orgue, flûte et guitare qui explose sur une rythmique épaisse animée par une batterie intenable, le tout pour un résultat qui sonne comme le meilleur URIAH HEEP, mélange de tension retenue et d'explosivité. Ici, le chant de Ricky DAL PANE se fait particulièrement puissant, chaud et déchirant : splendide.
Guitare acoustique, chant caressant et mélancolique : Mother explore une veine plus marquée par le Folk Rock. Le titre s'enrichit progressivement d'arrangements de flûtes, de claviers, de percussions et d'entrelacs vocaux envoûtants. A la clé, nous avons une épiphanie à la puissance évocatrice indéniable.

Alors certes, Handful Of Stars ne constitue pas pleinement le second album de WITCHWOOD mais il constitue toutefois un brillant trait d'union entre le merveilleux Litanies From The Woods et un prochain album que l'on souhaite aussi superbe que les trois nouvelles compositions ici proposées. Quoi qu'il en soit, il paraît d'ores et déjà évident que, dans la mouvance informelle des groupes reprenant à leur compte le Rock et le Hard Rock des années 60 et 70, WITCHWOOD domine les débats et se distingue par une aisance stupéfiante, sûrement due aux qualités intrinsèques des musiciens mais aussi à un talent supérieur de composition et d'arrangement. Parti des bois, WITCHWOOD est bel et bien au niveau des étoiles...

Vidéo de Handful Of Stars : cliquez ici
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