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Chronique
GIANTS DWARFS AND BLACK HOLES - Everwill

Style : Hard Rock
Support :  MP3 - Année : 2021
Provenance du disque : Reçu du label
5titre(s) - 43minute(s)

Site(s) Internet : 
GIANTS DWARFS AND BLACK HOLES BANDCAMP
GIANTS DWARFS AND BLACK HOLES FACEBOOK

Label(s) :
Interstellar Smoke records
Galactic Smokehouse
 (16/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 07/02/2021
Le souffle des 70's
GIANTS DWARFS AND BLACK HOLES est un quartette d'outre-Rhin formé en 2019, motivé par un amour commun pour les années 70. Si les amateurs de Stoner peuvent sans ambages trouver leur compte dans les riffs charbonneux, dans les lignes de basse tendues et dans le jeu de batterie relativement agile, il n'en faut pas moins retourner aux sources pour apprécier pleinement les multiples facettes de la musique proposée par le groupe. Or, qu'est-ce qui caractérisait les premiers soubresauts du Hard Rock, si ce n'est une affinité profonde pour le Blues, des prolongements de l'ère psychédélique, sans omettre, facteur essentiel, une propension à accentuer lourdeur et épaisseur.

Effectivement, je trouve sur ce premier album tout ce qui caractérise le Heavy Rock à la naissance des années 70 : des riffs gras, des solos de guitare construits et gorgés de feeling bluesy, une section rythmique qui combine lourdeur et mobilité. Et puis, il y a le chant ample, puissant et modulé de la vocaliste Luzzi, dont le timbre nasal, le registre clair et, surtout, les intonations passionnées n'est pas sans rappeler les grandes heures d'Inga RUMPF au sein de FRUMPY, puis d'ATLANTIS. Elle apporte indéniablement une touche personnelle au répertoire.

L'autre caractéristique réside dans la capacité dont fait montre le quartette à se lancer dans des improvisations maîtrisées, dans un esprit qui rappelle les digressions propres au Rock psychédélique. Ce caractère aventureux explique sûrement que trois compositions sur un total de cinq affichent des durées conséquentes (entre huit et quinze minutes). Exemptes d'excès démonstratifs, ces plages de liberté contrôlée permettent de varier les plaisirs, d'alterner moments intenses et plages plus aérées, avec des développements dramatiques de bon aloi.

Everwill constitue donc un début plus qu'intéressant et, d'ores et déjà, je prends date en prévision d'un second album que j'espère à la fois plus efficace et plus aventureux encore.

Vidéo de December Bloom en version étendue : cliquez ici
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